Découvrez les coulisses de la justice

"Être juré peut causer des traumatismes" © Getty Images

Cette semaine, dans « Tout s’explique » sur RTL-TVI dès 20h05, Maria Del Rio s’intéresse à la justice. L’occasion de revenir sur les coulisses, rouages et anecdotes de cet univers singulier !

Les procès les plus médiatisés

Aux États-Unis, il est courant de filmer et de diffuser la totalité de procès de stars. 100 millions de spectateurs : en 1995, l’intérêt pour le procès d’O.J. Simpson – accusé du meurtre de son ex-femme et de son ami – a certainement été renforcé par son statut d’ex-star du sport et d’acteur occasionnel. Mais faute de preuves suffisantes, il a été acquitté (photo). 2,3 millions de gens connectés : en 2010, l’actrice Lindsay Lohan a été jugée pour avoir violé sa période de probation en étant arrêtée deux fois pour conduite en état d’ivresse. Le site de TMZ a retransmis le verdict : 90 jours de prison et autant de réhabilitation. 2,1 millions de curieux : en 2011, le Dr Conrad Murray, médecin accusé d’homicide involontaire sur la personne de Michael Jackson (2009), a été prononcé coupable et a fait grimper les taux moyens d’audience d’ABC de 98 % !

Animal au tribunal

En 2013, le chimpanzé Tommy a été le premier animal à porter plainte ! Attristé en le découvrant enfermé seul dans une cage, Steven Wise, directeur du The Nonhuman Rights Project, a porté l’affaire devant l’État de New York, a réclamé que l’on considère le singe comme une personne et demandé sa libération. Mieux, il a exigé qu’il soit envoyé dans un sanctuaire pour chimpanzés au sud de la Floride. Ceux-ci y vivent sur de petites îles avec aires de jeux et arbres près d’un lac artificiel. Cette affaire aurait fait jurisprudence dans plusieurs autres combats pour le bien-être animal.

Suivi psychologique des jurés

Être juré peut causer des traumatismes chez les personnes assistant à de graves procès judiciaires. Aussi, le Canada a-t-il mis en place un suivi des jurés après le verdict ! «Passer des jours, des semaines ou des mois en vase clos et sous tension n’est pas facile pour de simples citoyens», note Patrick Baillie, psychologue. «Et ils doivent tout garder pour eux, ne pouvant même pas se confier à leurs proches. Parler à des personnes spécialisées les soulage psychiquement.»

Pour lire l’intégralité de l’article, rendez-vous dans le magazine Télépro du 12 mars.

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