Cent cinquante-quatre projets sont financés par CAP48 grâce aux dons récoltés en 2022, a indiqué son administrateur général, Renaud Tockert, jeudi lors d’une conférence de presse.
Quelque 8 millions d’euros ont été récoltés l’année dernière, a précisé l’administrateur général. Sur ce montant, 11,2 % sont consacrés aux frais administratifs et le reste est attribué au financement des projets.
Parmi les projets financés, 78 % sont dans le domaine du handicap et 22 % dans le secteur de l’aide à la jeunesse.
« Les résultats sont à la hauteur des espérances », s’est félicité Jean-Philippe Rousseau, président de CAP48.
L’aide de l’organisation se concrétise de différentes manières : 55% des financements sont consacrés aux travaux et aux infrastructures, 21% à la mobilité et 24% à des projets pédagogiques. Le financement s’établit généralement en collaboration avec le pouvoir public, régional ou communautaire.
Plusieurs « grands projets » sont également sur la table pour CAP48. Dans le domaine de l’enseignement, du sport et de la recherche médicale. Ces projets sont des « actions à forte valeur ajoutée pour accélérer l’inclusion », explique Renaud Tockert, comme la création de 31 classes dites « inclusives » en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).
En 2022, un projet de recherche médicale sur l’autisme des universités de la FWB et de plusieurs fondations, financé par CAP48, a également vu le jour. « C’est une recherche essentielle parce qu’on ne connaît pas tout sur l’autisme », a précisé Eric Willaye, directeur de la fondation Susa, spécialisée pour personnes avec autisme.
L’administrateur général a aussi insisté sur le manque de places d’accueil pour les personnes porteuses d’un handicap, notamment à Bruxelles. « Je connais beaucoup de familles qui n’ont pas de structure de prise en charge », note également Rebecca Laloum, directrice de l’ASBL Solidaritas CREB qui accueille des jeunes en situation de handicap entre 1 et 21 ans à Bruxelles.
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