Après la contre-performance du lancement de la nouvelle saison de «MasterChef» jeudi dernier, TF1 est contrainte de revoir ses tarifs à la baisse pour les pubs…
La semaine dernière, les fans de «MasterChef» renouaient avec une cinquième saison inédite. La production présentait ainsi le nouveau décor ainsi que le panel de candidats amoureux des casseroles.
De nouvelles têtes — dont celle de Sandrine Quétier — étaient également censées mettre une pointe de piment dans ce retour tant attendu.
«MasterChef» boudé
Problème : les téléspectateurs n’ont pas répondu présents. «MasterChef» n’a rassemblé que 2,7 millions de téléspectateurs, soit 13.6 % du public et seulement 17 % des ménagères de moins de 50 ans, cette fameuse population (obsolète ?) de consommatrices constituant une cible privilégiée à séduire.
40 000 euros pour un spot de 30 secondes
Face à ce revers majeur, TF1 a été forcée de réagir. La chaîne, dirigée depuis 2008 par Nonce Paolini, revoit à la baisse ses tarifs publicitaires.
«Jeudi 2 juillet, les annonceurs devront débourser 40.000 euros (bruts, avant remises) pour un spot de trente secondes, contre 56.000 euros annoncés avant l’audience du lancement. Une baisse importante de 29 %», lit-on sur Toutelatele.com.
Les tarifs en chute libre
Les semaines suivantes, les tarifs continueront de baisser. L’été est bel et bien là, et il y a forcément moins de monde devant la petite lucarne. Pour le prime time du 9 juillet, trente secondes seront commercialisés 33.000 euros tandis qu’on atteindra les 28.000 euros pour le 16 juillet.
À titre de comparaison, les tarifs bruts de la première coupure lors d’un prime time sur TF1 oscillent entre 91.000 euros («Esprits criminels») et 37.000 euros («Les 12 coups de soleil»).
Sébastien Varveris
