Ce mardi soir, le vainqueur de l’an dernier sera l’un des invités de la finale de l’édition 2016. Pour Télépro, il dit tout sur sa nouvelle vie.
En mai 2015, Florent Brack remportait la 4e saison de «The Voice Belgique» grâce au soutien de Chimène Badi. Ce mardi soir sur La Une à 20h20, le Luxembourgeois revient sur la scène de Médiarives, à Liège. «Ça fait bizarre !», nous confie-t-il. «J’ai un coup de pression. Pas pour moi, mais pour les finalistes».
Le prime de ce 19 avril débutera en collégiale avec les finalistes. «J’ai envie de mettre le feu avec eux. En plus, ils sont très sympas.» Florent confie avoir une petite préférence pour Laura…
Que s’est-il passé pour vous durant cette année ?
Beaucoup de projets musicaux et beaucoup de concerts. Il y a eu aussi pas mal de rencontres intéressantes. D’autres artistes, des humoristes… J’ai gardé toutes les adresses. C’est d’ailleurs très important pour l’avenir d’avoir plein de contacts. C’est un conseil que je donnerai d’ailleurs aux talents : se faire un bon carnet d’adresses.
Et la notoriété ?
Elle est petite… mais je dirais qu’on apprend plutôt à assumer qui on est sur scène parce qu’on a quelque chose à défendre.
C’est ce à quoi vous vous attendiez ?
Je m’attendais un peu à celà. Et ça m’a permis de gérer qui je suis (ndlr : Florent n’a que 17 ans). Une carrière à la Kendji ? Non, ce n’est pas ce que je fais. Et puis nous sommes en Belgique. Ça va prendre un peu plus de temps. On ne peut pas tout avoir tout de suite.
Et une carrière façon Loïc Nottet ?
Ah… je n’ai pas eu la chance de faire l’Eurovision, ni de gagner «Danse avec les stars». D’autant que je ne sais pas danser. (Rires). L’Eurovision me tenterait bien par contre.
Quelle sera la suite pour vous ?
J’ai un single qui va sortir, cet été, sous le label de Kid Noize, Black Gizah Records. Et j’ai quatre autres titres qui sont en préparation. Mon objectif est de pouvoir vivre de la musique.
Ce sera un style plus techno…
Ce sera un titre pop. Je l’ai enregistré sans Kid Noize, les démarches vers lui ont été faites après. Il a été très intéressé et a repris les choses en main.On va voir ce que Kid Noize va en faire, mais la maquette, qui sera peut-être le résultat final, est plus pop. Mais je ne peux pas cacher ma voix qui est plus rock et plus granuleuse…
Cette saison, on ne gagne plus une voiture, mais du matos de musqiue. Vous auriez préféré ?
La voiture, c’est chouette. Elle m’a beaucoup dépanné d’ailleurs…
Que peut-on vous souhaiter pour les années à venir ?
Beaucoup de musique ! C’est le plus important. Et encore beaucoup de concerts. Cette année, j’en ai fait une soixantaine, et quand ce sont les vacances, j’en enchaîne tous les trois jours.
Vous avez encore des contacts avec votre coach, Chimène Badi ?
Un peu moins maintenant parce que Chimène est occupée sur sa comédie musicale. Je sais que si je prends contact avec elle, j’aurai une réponse.
S’il y avait un style que vous souhaiteriez approfondir ?
En fait, j’adore mélanger les styles. J’écoute du reggae comme du trash métal… J’aimerais faire un album qui aurait une certaine identité vocale, mais qui serait assez éclectique tout en restant proche du rock.
Vous avez conservé votre vie d’avant «The Voice» ?
Je n’ai que 17 ans, je suis toujours à l’école. Mais je souhaite continuer dans ce que je fais (ndlr : des études en agent d’éducation). Je préfère avoir une carte en poche au cas où, mais si j’en ai la possibilité, j’aimerais aller étudier la musique à Londres. Depuis trois ans, je mets de l’argent de côté pour ça.
«The Voice Belgique» a changé votre vie ?
Clairement. Pas au niveau médiatique… mais pour ce qui est de la confiance en moi, et dans le sens positif du terme, j’ai appris des choses, et ça m’a aidé…
Entretien : Pierre Bertinchamps
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