Le service de médiation des télécoms constate que davantage de plaintes concernant l’opérateur Proximus lui ont été adressées par rapport à l’an dernier, alors qu’il avait relevé une baisse en la matière ces dernières années, a confié vendredi son médiateur flamand Luc Tuerlinckx lors d’une émission radio à la VRT.
La radio néerlandophone avait déjà pointé du doigt la location polémique par l’entreprise publique de téléphones fixes à ses clients.
Lors de l’émission ‘De Inspecteur’, M. Tuerlinckx a fait part d’une recrudescence de doléances, tant en Flandre qu’en Wallonie, contre Proximus cette année.
« Il y a par exemple eu de nombreuses plaintes concernant la résiliation de contrats. Les gens l’informaient de plusieurs manières qu’ils résiliaient leur contrat mais continuaient à recevoir des factures », explique-t-il. « Nous avons aussi reçu environ 500 plaintes à propos de Tuttimus (une offre conjointe avec des services fixes et mobiles, NDLR) », précise encore le médiateur flamand des télécoms.
Il s’agissait souvent de mécontentement des clients qui devaient attendre durant des mois pour recevoir une télévision qu’ils avaient achetée pour une bouchée de pain dans le cadre de leur nouvel abonnement.
On ne sait toutefois pas si Proximus est le seul opérateur qui fait face à un tel phénomène. Le service de médiation ne dispose en effet pas encore de chiffres concernant la concurrence, a-t-il indiqué à Belga.
Le médiateur remarque malgré tout que l’entreprise publique semble ne pas apprendre de ses erreurs, au contraire de ses rivaux. « Les plaintes individuelles sont la plupart du temps rapidement résolues mais nous souhaitons des solutions structurelles pour tous les utilisateurs », insiste M. Tuerlinckx. Selon lui, chez Proximus, certains problèmes ont tendance à perdurer.
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