Le comédien de «Scènes de ménages» (Plug RTL) change de registre pour un rôle de père aimant, mais brisé après le suicide de l’une de ses filles jumelles…
Dans le téléfilm inédit «Et doucement rallumer les étoiles» (ce mercredi à 21h10 sur France 2), l’acteur de 40 ans interprète Vincent, papa de deux jumelles Celles-ci sont interprétées par Cassiopée Mayance (18 ans), qui a reçu le prix du Meilleur espoir féminin au dernier Festival de la télévision de Luchon pour ce double rôle.
Vous rêviez de jouer un père de famille, mais pas dans une comédie. Le rôle de Vincent a-t-il exaucé votre vœu ?
Complètement ! J’ai été très touché que Perrine Fontaine, directrice et co-autrice de ce projet, pense à moi pour ce rôle. Grâce à «Scènes de ménages», on me connaît surtout dans un personnage de comédie, mais je ressens l’envie de jouer aussi des fictions plus sombres, plus dramatiques. Ici, le scénario traite du suicide des ados, un sujet compliqué et rarement abordé dans une fiction. On n’est pas dans le registre du polar dans lequel on cherche un coupable. Face à cette tragédie, l’histoire s’attarde sur l’évolution d’une famille pour surmonter son chagrin. Vincent ne baisse jamais les bras et je salue cette attitude courageuse car, dans le même cas, on ignore tous de quelle manière on réagirait.
Ce rôle a-t-il été difficile à oublier ?
Non, parce que même si certaines scènes nous obligeaient à pleurer une grande partie de la journée, nous n’étions ni dépressifs ni schizophrènes. En tant que père de famille, même si j’ai eu la chance de n’avoir jamais vécu de près ou de loin un tel drame, j’espère partager mon ressenti avec des gens qui l’ont vraiment vécu.
Après cette parenthèse dramatique, avez-vous été heureux de retrouver votre personnage de Fabien ?
J’étais heureux d’avoir joué dans ce téléfilm, mais je ne me lasse ni de Fabien ni des scènes inventées chaque saison par les auteurs. Je suis toujours content de reprendre le chemin des studios pour tourner «Scènes de ménages».
Que vous a apporté Fabien ?
De l’argent ! (Rire) Il m’a aussi permis d’acquérir une certaine popularité ce qui, je l’espère à terme, me permettra d’incarner des rôles très divers au cinéma, à la télé ou au théâtre. C’est en tout cas le rêve de tous les comédiens.
Êtes-vous un papa poule ?
Je suis partagé entre mon côté papa poule et mon côté «papa soulagé de déposer à la crèche cette petite boule d’amour et d’énergie (il a une fille de 2 ans, ndlr) pour pouvoir exercer son métier» ! (Rire) S’occuper d’un bébé demande une grande vitalité, mais c’est aussi une aventure géniale à vivre !
Cet article est paru dans le Télépro du 23/3/2023
