Dans les coulisses de la soirée de clôture CAP48

Dans les coulisses de la soirée de clôture CAP48
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Quelques heures avant le début, notre journaliste s’est faufilée dans les coulisses de l’émission diffusée ce dimanche 9 octobre sur La Une

Le record à battre : récolter plus de 5 millions d’euros de dons ! En coulisses, à Médiarives, peu de temps avant la grande soirée en direct sur la Une, Jean-Luc Reichmann orchestre un facebook live avec Jean-Louis Lahaye. «Je suis très fier qu’on m’ait demandé d’être le parrain de Cap 48 ! Les organisateurs ont une démarche hyper positive», s’exclame d’emblée l’animateur de TF1. «On est tous concernés. Les mentalités ont évolué. Mais c’est une lutte permanente. Le regard de l’autre sur le handicap peut être insupportable ! On est tous égaux. Ne l’oublions jamais, il faut lutter contre cette différence. Dans mon bouquin, j’avais écrit : cette différence fera ta différence. À divers degrés, je suis touché par cette cause pour les accidentés de la vie. À 24 ans, j’ai eu un terrible accident de moto et j’ai été immobilisé pendant un an. J’ai eu beaucoup de chance. Ma petite sœur est sourde profonde. J’ai assisté à des « foutages de gueule » en direct. Elle est mariée à un sourd, elle prothésiste dentaire et ils ont trois filles entendantes. C’est chaud. J’ai pu constater combien ce n’est pas simple d’élever ses enfants quand on a un handicap. Il faut maintenant profiter d’être tous ensemble pour vivre le meilleur.»

Toujours en coulisses, on assiste à l’arrivée à bon port du disque d’or qui sera remis à Puggy. Entouré de ses musiciens, Christophe Maé arrive dans sa loge où deux bouteilles de champagne l’attendent.

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Pas loin, Julien Doré combat un méchant rhume à coups de thés chauds et de mandarines. «On sort d’une année où on s’est tous posés la question de savoir comment définir le bonheur, la douceur, le bien être. On doit réapprendre à trouver l’apaisement et à le partager. Je suis heureux d’être là. Une simple chanson peut être utile et peut apporter un sourire, un moment suspendu dans le temps…. Une soirée comme celle-ci donne un sens à ce qu’on fait», nous explique l’artiste et auteur de «Le Lac» dont l’album sort dans quelques semaines.

Et Jenifer, décontractée en pull rouge sur un jean gris, accueille, elle, ses violonistes pour défendre son nouveau titre, «Mourir dans tes yeux». «C’est ma chanson préférée de l’album. Je l’ai imposée comme 2e single et je suis ravie.»

Caroline Geskens

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