Daniela Prepeliuc à l’échauffement pour les «100 km connectés pour CAP48 !»
L’animatrice météo de la RTBF rechausse ses baskets pour un défi sportif 2.0 au profit de l’opération CAP48. Nous avons pris son pouls dans les starting-blocks.
Chaque année, les animateurs de la RTBF «se mouillent» pour la bonne cause, en réalisant un défi pour CAP48. La récolte de dons durant l’opération finance plus d’une centaine de projets d’associations des secteurs du handicap et de l’aide à la jeunesse en Wallonie et à Bruxelles.
Pour cette édition 2021, Daniela Prepeliuc, 36 ans, se lance un énième challenge en parcourant les fameux 100 km connectés…
Pourquoi avez-vous tenu à être à nouveau au départ de cette course ?
Tout d’abord, je ne serai pas seule, Walid sera aussi présent. Les patients souffrant d’une maladie me touchent énormément et je tiens à investir un peu de mon temps pour eux. De plus, cette course est ouverte à tout le monde.
Cette idée d’une course connectée pour le public en 2020, en pleine période covid, était un sacré défi pour la RTBF !
Exactement. CAP48 a dû se réinventer et trouver un autre moyen de faire une longue balade en présentiel. Même si on avait un peu peur que cela n’accroche pas, à cause du covid, le public a répondu présent en masse. Nous avons eu 450 participants !
Comment allez-vous concilier le travail, le défi et votre rôle de maman ?
Nous avons vingt jours (du 27 septembre au 17 octobre) pour faire ces 100 km. Quand je me suis engagée l’an passé, cela se passait toujours après ma journée de travail. Je rentrais à la maison, je prenais la poussette – car mon fils ne marchait pas encore -, et nous partions pour une balade de 10 km, près du bois de Hal. Ce sera la même chose cette année, en famille !
Comment s’inscrire à ce défi ?
Il suffit de se rendre sur le site CAP48.be et de remplir le formulaire. C’est gratuit. J’espère que vos lecteurs feront partie de cette marche connectée 2021.
La polyarthrite fait partie des maux visés par ce défi. Vous touche-t-elle de près ?
Non. L’opération me l’a mieux fait connaître et j’ai appris que c’est une maladie dont on ne guérit pas, mais on peut vivre avec. Grâce aux neuf années de recherches aidées par le fonds CAP48, un malade peut aujourd’hui marcher et courir, alors qu’avant il était en chaise roulante. Beaucoup de personnes qui en sont atteintes participent aux 100 km connectés, comme Géraldine (ndlr : lire son témoignage dans le magazine Télépro paru le 24/6/2021), une jeune femme dont l’histoire m’a profondément émue. Du jour au lendemain, sa vie a basculé. Cette maladie peut arriver à tout le monde. Nous vivons tous avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête.
Pour vous inscrire au défi des 100 km : https://www.100kmcap48.be/
Cet article est paru dans le Télépro du 24/6/2021
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