Daniel Auteuil («Le Mensonge» sur France 2) : «L’amour plus fort que tout !»
Daniel Auteuil (70 ans) n’avait plus tourné pour la télévision depuis 1974 ! Pour son retour sur le petit écran, l’acteur a choisi de jouer dans «Le Mensonge», une minisérie en quatre épisodes librement adaptée de l’affaire Iacono, à découvrir ce lundi à 21h05 sur France 2.
Il endosse le rôle de Claude, un homme heureux et sans histoire. Maire de sa ville, il se prépare à devenir sénateur. Mais lorsqu’il apprend que son petit-fils, qu’il adore, l’accuse de viol, le ciel lui tombe sur la tête.
Cette minisérie vous a-t-elle séduit par la force de l’histoire ou par le challenge d’incarner un homme vivant un drame personnel aussi fort ?
Cette histoire vraie, d’une grande violence, est une tragédie terrible qui a scindé une famille durant presque quinze ans. Lorsqu’on me propose ce genre de drame, pour préserver ma santé mentale, j’oublie la réalité en me concentrant sur le scénario car, à mes yeux, c’est une fiction. L’histoire de cet homme, dont la trajectoire dramatique a brisé son destin, m’a plu. Dans cette adaptation, il n’y a aucun parti pris, juste une restitution de l’histoire telle qu’elle s’est déroulée.
Pour préparer le rôle, avez-vous rencontré la famille ?
En effet. D’ailleurs, le petit-fils était même assistant sur le téléfilm. C’était étrange car lors de cette entrevue, on ressentait une sorte de dichotomie entre les événements dramatiques du passé et le bonheur retrouvé de cette famille. Comme pour travailler, j’ai besoin de bonne humeur et de sérénité, je me suis davantage inspiré de leur bonheur présent plutôt que du passé. Je n’ai donc pas ressenti le besoin de poser des questions. De toute façon, les questionner m’aurait gêné.
Que retiendrez-vous de ce personnage ?
L’amour qu’on ressent pour son enfant, sa petite-fille ou son petit-fils est indéfectible. J’avais toujours eu la certitude que l’amour est plus fort que tout, mais ce personnage me conforte encore plus dans le fait que, si on est innocent, même devant la pire des accusations, il est impossible d’en vouloir à l’enfant.
Découvrez la suite de cette interview dans le magazine Télépro paru le 1/10/2020
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