«Dame Joan Collins» : une actrice glamour mais sans fard
Un documentaire lui est consacré ce vendredi à 22h30 sur Arte.
Repérée par le cinéma à 16 ans, Joan Collins (90 ans ce 23 mai) fuit le désastre d’un mariage précoce quand Howard Hawks la convoque pour le tournage de «La Terre des pharaons». Le péplum propulse la petite Anglaise dans l’univers d’Hollywood.
Starlette des gazettes, l’«Elizabeth Taylor des pauvres», comme la surnomment les mauvaises langues, y croise des producteurs prédateurs et des icônes du 7e art, comme la féroce Bette Davis, ou encore l’irrésistible Warren Beatty, auquel elle succombe.
La douce Marilyn Monroe, elle, lui dispense des conseils pour «survivre», un art pourtant où l’actrice de «La Fille sur la balançoire» de Richard Fleischer excelle déjà.
Au fil des décennies, féministe et amoureuse, l’insolente Joan Collins enchaîne les mariages – cinq au total – et des films oubliables de la Fox, tout en élevant trois enfants. Mais alors que la comédienne disparaît peu à peu des radars du cinéma, la série «Dynastie» la hisse, au début des années 1980, au sommet de la célébrité planétaire.
Dans ce documentaire en forme d’autoportrait nourri d’archives, Dame Joan Collins – elle a été anoblie en 2015 - déroule non sans humour le parcours semé d’embûches d’une star de série B, entre Londres et Hollywood…
Cet article est paru dans le Télépro du 25/5/2023
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