Cyril Féraud de retour avec «La Carte aux trésors» (France 3) : «Je suis obligé de suivre une hygiène de vie parfaite»

Cyril Féraud remonte dans son hélicoptère © France 3/Cyrilprod
Nicole Real Journaliste

Ce mercredi 6 juillet  à 21h10, France 3 sonne le grand retour de «La Carte aux trésors» en diffusant la première émission de la nouvelle saison du célèbre jeu d’aventures. Depuis 2018, Cyril Féraud, l’animateur emblématique de France 3, a remis au goût du jour ce jeu de piste.

Pourquoi avez-vous œuvré pour le retour de «La Carte aux trésors» sur le petit écran ?

L’été, dans ma jeunesse, c’était un jeu que je regardais en famille. Certain que cette émission avait manqué aux téléspectateurs, je suis monté au créneau pour demander à France 3 de remettre à l’antenne ce programme. J’étais persuadé que l’audience serait au rendez-vous car ce jeu d’aventures est avant tout un prétexte pour montrer, vu du ciel, le patrimoine français ainsi que la beauté de nos régions. Force est de constater que, dès la première saison, le succès fut au rendez-vous. Dans cette nouvelle saison qui sera diffusée tout l’été, on commence par l’Esterel avant le Cantal et le Vaucluse.

Quelles sont les raisons qui incitent les gens à participer au jeu ?

Tous ne viennent pas pour les mêmes raisons. Les uns sont là pour gagner, d’autres pour vivre l’aventure, d’autres encore souhaitent simplement participer à l’émission qui, enfant, les a fait rêver. Je trouve formidable d’être aux commandes d’une émission qui a été regardée par plusieurs générations et qui sont, aujourd’hui, en compagnie de leurs enfants ou petits-enfants.

Pour tenir la cadence de cette émission, suivez-vous une préparation physique ?

Non, même si les tournages, qui durent de 5 heures du matin à 21 h, sont très physiques, je n’en ai pas besoin. Suivre les candidats, c’est génial car c’est une aventure en soi. On sait où doit aller le candidat. Mais comme on ignore de quelle manière il comprendra l’énigme et ses indices, on est obligé de le suivre à l’aveugle.

Dans nouvelle cette saison, quel territoire vous a le plus enthousiasmé ?

Je suis resté soufflé devant les paysages du massif de l’Esterel, l’épisode diffusé ce mercredi soir. Cette émission, qui se déroule à la fois dans les terres, dans les montagnes, le long des côtes de Saint Raphaël, Saint-Tropez et Sainte- Maxime, fait du bien. Ces images sublimes ont entièrement été tournées sous le soleil.

Depuis la reprise du jeu, quelle région vous a laissé un souvenir marquant ?

Les Alpes-de-Haute-Provence, ma région de cœur et d’origine. Nous l’avons survolée lors de la deuxième saison et, avec 3,5 millions de téléspectateurs, elle a réalisé la meilleure audience de l’émission. Pour être chauvin, entre les Gorges du Verdon, la ville magnifique de Sisteron, les montagnes et les petits villages provençaux comme Moustiers-Sainte-Marie, l’émission était exceptionnelle.

Être dans les airs vous sort des studios d’enregistrement…

En fait, entre «La Carte aux trésors», les Chorégies d’Orange, «Musiques en fête», le «Festival du cirque de Monte-Carlo», le «Festival Interceltique de Lorient», je sors de plus en plus souvent des studios. Grâce à ce jeu, j’ai aussi la chance inouïe de découvrir la France vue du ciel. Le point de vue est magique car, les oiseaux mis à part, personne ne peux profiter d’un tel panorama. Seul l’hélicoptère nous permet d’obtenir cette vision.

Que répondez-vous aux critiques sur le dioxyde de carbone et la pollution suscitée par l’hélicoptère ?

Dès le début, nous avons pris l’engagement de compenser entièrement toutes les émissions de dioxyde de carbone de nos hélicoptères grâce à une société qui participe au reboisement de zones qui en ont besoin en France et à travers le monde. Même si nous utilisons au maximum des drones notamment pour filmer les épreuves au sol, comme sur le Tour de France ou dans le magazine «Des racines & des ailes», l’hélicoptère reste le seul moyen de montrer la beauté de la France vue du ciel.

Où trouvez-vous le temps d’animer sur France 3, de façon ponctuelle pour les unes ou régulière pour les autres, environ neuf programmes ?

Je suis obligé de suivre une hygiène de vie parfaite. C’est vrai qu’animer autant d’émissions aussi différentes est une chance mais aussi un marathon et pour tenir le rythme de ce marathon, je me couche tôt, j’évite de faire la fête en semaine et je soigne mon alimentation.

Dans quelle émission serez-vous présent cet été ?

Je serai dans «Fort Boyard» qui est le jeu qui m’a permis de décrocher mon premier job à la télé. Je suis content de commenter comme chaque année le Festival Interceltique de Lorient. Comme je prends des vacances avant et après le festival, j’arrive sur les lieux reposé et bronzé et prêt à me plonger dans l’ambiance folle de ce rassemblement de toutes les nations celtes avec, parmi eux, de nombreux jeunes fiers de représenter leur culture. Et à la rentrée, toujours sur France 3, j’animerai «100% logique», un nouveau divertissement adapté d’un jeu produit par la BBC.

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