Cyril Féraud : «Appelez-moi Gossbo, le Ken de Fort Boyard !»
Stagiaire pour «Fort Boyard» à ses débuts en télé, il y décroche dix-huit ans plus tard un rôle de beau gosse loufoque.
Dès ce samedi 11, en primeur sur La Deux à 20.05 (rediffusion à 21.05 sur France 2), découvrez les nouveautés de «Fort Boyard» ! Parmi elles : Cyril Gossbo, alias Cyril Féraud (35 ans), l’animateur des jeux de France 3. Rencontre avec ce «Ken du PAF» grandeur nature.
Parlez-nous de ce nouveau venu dans le Fort…
Durant six émissions, j’incarne Cyril Gossbo (ndlr : beau gosse en verlan), un sosie de Ken version animateur télé. Pour la petite histoire, Gossbo étant son présentateur préféré, le Père Fouras a commandé sa poupée géante. Sous ses traits, je présente «Slaïme», un jeu où je pose des questions loufoques de culture générale. En cas de mauvaise réponse, les candidats sont inondés de slime, une pâte visqueuse et collante adorée par les gamins.
Quelle est la part de Féraud dans Gossbo ?
C’est un animateur télé déjanté et obsédé par la blancheur de ses dents ! (Rires) Depuis des années, on me parle de l’éclat de mon sourire et de mes cheveux blonds. Ce rôle plein d’autodérision me permet de parodier une star télé totalement égocentrique, ce qui bien sûr n’a rien à voir avec moi ! Le nom est flatteur, je préfère Gossbo à Laideron (rire) ! Mais il fallait surtout un nom rigolo et facile à retenir, il est bien trouvé.
Et son look ?
J’ai hurlé de rire en le découvrant. Je n’étais pas au bout de mes surprises : il y a son maquillage très travaillé pour me donner une tête de poupée Ken, sa perruque blonde et ses lentilles turquoise. Chaque jour, me transformer prenait plus d’une heure et demie ! Entrer dans sa peau m’a aussi demandé un gros boulot de comédien, ce que je ne suis pas et que je n’ai pas la prétention d’être. Pour le faire exister, il fallait inventer des mimiques, trouver un ton et de la répartie face aux candidats. Pour éviter le ridicule, je me suis entrainé des heures devant un miroir.
Est-il donc si éloigné de vous ?
Totalement. J’ai les dents blanches car je ne bois pas de café et je ne fume pas. Je ne me les suis jamais fait blanchir. Mes cheveux ? Tout le monde pense que j’y fais très attention mais, dans l’hélico de «La Course au trésor», mes cheveux partent dans tous les sens. Et puis, Gossbo pense que toutes les candidates sont amoureuses de lui. Ce qui, Dieu merci, n’est pas mon cas !
Pour vous «Fort Boyard», c’est une longue histoire…
Oui, ce jeu m’a donné l’envie de travailler à la télé. J’y ai débuté en tant que stagiaire avant d’y revenir plusieurs fois comme candidat. Dix-huit ans plus tard, y incarner un rôle permet de boucler la boucle. Durant le tournage, j’ai été ému de retrouver plusieurs personnes, certaines m’ont connu à mes débuts. Aujourd’hui, c’est magique : j’ai la chance folle de vivre la vie dont j’avais toujours rêvé !
Gamin, qui était votre préféré(e) dans le Fort ?
Le Père Fouras ! Sincèrement, lui donner la réplique dans des sketches était super émouvant. Pendant le tournage, Yann Le Gac qui l’incarne m’a dit : «Je te revois à tes débuts devant la photocopieuse ou à l’accueil et là, tu es un membre du jeu. Quel parcours et quel chouette destin !»
Cette interview est parue dans le magazine Télépro du 9/7/2020
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