Cyril Detaeye : «Plus on a d’argent, plus on pourra aider de gens !»

Cyril Detaeye : «Plus on a d'argent, plus on pourra aider de gens !»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Une deuxième édition dans le cube, pour Cyril Detaeye qui semble s’être pris au jeu.

Comment vous sentez-vous à quelques heures de l’enfermement ?

L’année dernière, il y avait un stress, rien qu’à l’idée de se faire enfermer. Je ne savais pas du tout vers quoi j’allais, même si j’étais déjà venu en tant qu’invité. Là, c’est plutôt une certaine excitation, même s’il y aura des surprises. Je n’en peux plus, j’ai envie que ça démarre.

Être entouré de deux filles, ce sera plus facile ou plus difficile ?

Je ne sais pas ! Il y a plein de gens qui disent que c’est super d’être avec Sara et Ophélie. Si ça se trouve, elles vont être très difficiles durant toute la semaine. Je suis déjà de corvée potage… Pas tout le temps, mais il y a déjà eu des réclamations pour que je prépare la soupe. On commence comme ça, et je vais finir par aussi passer l’aspirateur ! On verra… Et puis des filles, ça parle beaucoup. Je ne suis pas sûr que je vais réussir à me reposer.

Niveau chambre, elle est plus petite que l’an dernier…

Sincèrement, l’année passée, elle était trop grande. Ici, elle sera parfaite pour se reposer et reprendre de l’énergie. En 2015, j’ai dormi royalement 4 heures par nuit. Elle a une bonne dimension, je trouve.

Six jours à ne rien avaler de solide, vous allez tenir ?

C’était l’un de mes gros stress, en 2015, et ça s’est très bien passé. C’est pas très glamour, mais je m’étais dit que ce qui rentrait liquide, sortait liquide. Et en fait, le corps humain est très bien fait, puisque… non ! Là, je n’appréhende plus.

Vous aviez perdu du poids ?

Sincèrement, je ne pense pas, parce que dans les soupes, on a droit à la crème fraîche… On a des milkshakes et des compléments protéinés, ce n’est pas vraiment un régime. Cette saison, on va les préparer nous-mêmes, si ça se trouve, là, on va peut-être moins bien s’alimenter. (rires)

Vous croyez aux 4 millions d’euros récoltés dans 144 heures ?

J’espère ! Si on ne les atteint pas, ce ne sera pas un échec non plus. L’année passée, j’avais aussi le stress de faire moins bien que l’édition précédente. Maintenant je me dis que même si par malheur, on n’atteint pas les trois millions, quoi que l’on rapporte, c’est de l’argent qui sert. 4 millions d’euros, c’est le rêve, mais si on a déjà 3,5 millions, je serais déjà content. Plus on a, plus on pourra aider de gens !

Le soutien du public vous a impressionné ?

C’était très bizarre, parce qu’on ne me connaissait pas du tout. Je n’ai toujours fait que de la radio, dans ma carrière. Et là, on m’a mis dans Viva For Life, et tout le monde me voyait bosser à travers la vitre. Et quand les gens me faisaient signe, j’avais le réflexe de me retourner pour voir si ce n’était pas adressé à quelqu’un derrière moi… J’avais du mal à comprendre au début. Eh bien… ça donne une énergie dingue. Je me suis rendu compte que ça nous nourrissait. Les gens qui font la file malgré le froid et la pluie, juste pour te saluer, ça te fait oublier toutes les contraintes de l’aventure.

Vous vous êtes préparé ?

J’ai essayé de dormir un peu… Sinon, je n’ai rien fait d’autre de spécial.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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