«Culture en prime», la première arnaque télé de 2025 ?
La RTBF annonce timidement le nouveau programme culturel de François De Brigode, dès le 10 janvier.
En septembre dernier, lorsque François De Brigode avait annoncé sa décision d’arrêter le JT après 27 ans de bons et loyaux services à l’édition de «19h30», rapidement la RTBF avait précisé que le journaliste ne rendait pas les armes et qu’il reviendrait en 2025.
Son nouveau cheval de bataille sera un magazine culturel, sur La Une, en prime time, le vendredi soir.
Sur ce coup-là, la RTBF n’a pas menti. Dès le vendredi 10 janvier 2025, à 20h (dans la foulée du JT), François De Brigode va présenter une nouvelle émission : «Culture en prime».
Le concept : «Chaque semaine, François De Brigode reçoit une personnalité du monde artistique. Ensemble, ils partagent leur passion pour la culture, ainsi que leurs coups de cœur pour nous donner envie de découvrir toutes les nouveautés du moment !». Le tout en moins de 15 minutes chrono. Bref, un «Jeudi en prime» de la culture…
«Plan Cult» 2.0 ?
Si on rêvait déjà à une grande émission culturelle sur la première chaîne, comme on en voit à la télévision française, on en aura pas vraiment pour notre argent… Une personnalité avec qui on faisait un peu le tour de son actu (voire sa promo) et avec qui on papotait sur des coups de cœur, la RTBF le proposait déjà dans «Plan cult», sur La Trois avec Félicien Bogaerts.
Pour le départ du journaliste du fauteuil du «19h30», la RTBF a profité du buzz autour de l’événement. Pour le lancement de «Culture en prime», l’ambiance est toute autre. C’est «circulez, il n’y a rien à voir» ! Le sujet ne semble pas être une priorité de la chaîne publique, si on compare avec la promotion faite pour d’autres divertissements plus en vogue.
À 8 jours du lancement, aucun communiqué n’est arrivé dans les rédactions, et dans la grille des programmes destinée à la presse, aucun résumé n’existe. Le privilège est réservé aux hebdomadaires télé qui ont vu apparaître un nouveau programme, la semaine dernière.
La culture, c’est comme la (dé)confiture.
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