Croisières : retour aux sources ?
L’heure est à l’éco-responsabilité. Et le tourisme de croisière, qui attire toujours plus de vacanciers, hisse aussi la grand-voile verte. Ce mercredi, dans «L’Âge d’or des croisières», France 5 s’interroge sur l’avenir du secteur dont certains acteurs prônent un retour à l’authenticité. À suivre dès 20.50.
Des paquebots transatlantiques qui vous mènent jusqu’à New York, des bateaux à vapeur qui remontent le Nil comme au temps d’Agatha Christie, de vieux gréements qui cabotent d’île en île au gré des vents… Mercredi, France 5 vous propose de revivre «L’Âge d’or des croisières». Mais ces croisières, précisément, sont en train de connaître un second âge d’or. En 2019, pas moins de 30 millions de personnes ont choisi la formule pour voyager. Un nombre qui a pratiquement doublé en dix ans. Pour répondre à la demande, 29 nouveaux navires ont pris la mer en 2019 et 30 autres sont prévus pour 2020.
Cet engouement pour les croisières pose cependant question. Principalement en matière environnementale. «J’ai lu que les bateaux de croisière asphyxieraient la planète», note Patrick Pourbaix, président de CLIA Belgium. «Il faut être raisonnable. On compte moins de 300 navires de croisières à travers les mers, contre 70.000 porte-containers de marchandises ! Cela dit, ces questions nous tiennent à cœur», ajoute Pourbaix, par ailleurs directeur de MSC Cruises France-Belux.
En novembre, la compagnie présentait son tout dernier bateau : le Grandiosa. Long de 331 m, haut de 67 m, 19 ponts, 2.421 cabines qui peuvent accueillir 6.334 passagers, 1.704 membres d’équipage, 13 restaurants et le Cirque du Soleil pour assurer le spectacle. Mais, comme dans tous les nouveaux bateaux, de gros investissements ont aussi été consentis pour la durabilité. Ce navire est équipé d’un système de nettoyage des gaz d’échappement qui supprime 98 % du dioxyde de soufre. Il consomme 28 % de carburant en moins. Il bénéficie d’un système intelligent de chauffage qui, par exemple, récupère la chaleur de la salle des machines pour chauffer les piscines. Les déchets sont triés en 8 catégories. Toutes les eaux usées sont épurées à bord jusqu’à une qualité proche de l’eau du robinet avant d’être rejetées à la mer…
Extrait d’un article paru dans le magazine Télépro du 26/12/2019
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