Une enquête à découvrir ce mercredi à 20h20 sur La Une.
Deux morts du coronavirus sur trois sont des résidents de maisons de repos. Pour le magazine «#Investigation», la journaliste Stéphanie Lepage s’est rendue dans six établissements publics, associatifs ou privés pour confronter les points de vue des uns et des autres durant la première vague de la pandémie.
Tous expliquent combien ils se sont sentis abandonnés, impuissants et tristes face à ce virus méconnu. Ils sont restés enfermés, seuls, de longues semaines dans leurs chambres. Certains ont déprimé et manqué d’énergie, d’autres ont perdu certaines capacités motrices.
Plusieurs médecins et directeurs témoignent aussi. «Certains résidents sont partis en très mauvais état vers l’hôpital. On s’est dit qu’on allait les perdre. Mais ils sont revenus ! S’ils n’avaient pas été hospitalisés, ils ne seraient plus là. Alors parfois, on s’interroge : et si on avait hospitalisé les autres ?», commente l’un d’entre eux.
Depuis l’été, de nombreuses directives ont été envoyées aux maisons de repos de Bruxelles et Wallonie pour tenter de recréer du lien social, de relancer des activités et d’essayer de retrouver une certaine normalité tout en maintenant des mesures de contrôle et de prévention. Les règles de visite ont été assouplies, même si le temps est limité et les inscriptions souvent obligatoires.
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 15/10/2020
