Coup de zoom sur les 40 ans de la télé locale de Gembloux

Coup de zoom sur les 40 ans de la télé locale de Gembloux
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

La plus petite des télévisions locales de la Fédération Wallonie-Bruxelles fête ses 40 ans. Canal Zoom a fait de la proximité, une force.

L’idée de fusion, à Gembloux ou ailleurs, est une question un peu taboue. On préfère alors parler de partenariat avec Canal C, pour globaliser certains services mais produire aussi des programmes en commun. «Nous réfléchissons à mutualiser nos investissements et nos achats de caméras, par exemple, pour faire en sorte que nos matériels soient compatibles.»

L’avenir abordé de manière sereine

Sur l’arrivée prochaine des 11 autres TVLC sur le câble ou l’ADSL, le directeur n’est pas inquiet. «Nous produisons plus de 50% de notre grille, je pense que les téléspectateurs de la région nous resteront fidèles».

Et dans 40 ans, que sera Canal Zoom ? «C’est loin pour faire des plans sur la comète», sourit le Directeur. «L’avenir est dans les réseaux sociaux qui progressent très vite et où les gens risquent aussi de se lasser très vite. Il faut sentir la tendance du moment pour pouvoir avancer», conclut-il.

Petite télévision, mais pas petit esprit, Canal Zoom a déjà son application pour smartphone. De quoi être toujours plus proche.

Pierre Bertinchamps

Vendredi 20 mai dernier, Canal Zoom a fêté ses 40 ans devant un parterre d’invités tant politiques, que culturels ou de la société civile. L’événement se déroulait à l’Espace Senghor, de la faculté Agro-Bio-Tech de Gembloux, là où est aujourd’hui logée la télé locale gembloutoise.

L’occasion aussi de faire un petit tour dans les archives de la chaîne : 40 ans de rires, 40 ans de larmes, 40 ans de défis sociaux ou encore 40 ans d’activités culturelles assez riches. «C’est une belle trajectoire», explique Michel Castaigne, Directeur de Canal Zoom. «Quand on a commencé, on n’y croyait pas trop. Pendant dix ans, nous avons été une télévision expérimentale. Nous avons dû faire nos preuves.»

Comme d’autres télévisions locales, le spectre de la fusion avec une télé voisine plane sur Canal Zoom. «C’est vrai que travailler sur 4 communes, c’est peu, mais en 40 ans, nous avons toujours trouvé assez de sujets pour fournir nos programmes», ajoute Monsieur Castaigne. «Canal Zoom correspond vraiment à l’image de ce qu’est – au départ – une télévision communautaire, c’est-à-dire la proximité. Bien sûr, je n’ai pas 10 conférences de presse par semaine de prévues, mais seulement 2 ou 3 sujets programmés. Nous faisons donc beaucoup d’investigation pour trouver de quoi remplir un JT quotidien avec au moins deux séquences.»

L’idée de fusion, à Gembloux ou ailleurs, est une question un peu taboue. On préfère alors parler de partenariat avec Canal C, pour globaliser certains services mais produire aussi des programmes en commun. «Nous réfléchissons à mutualiser nos investissements et nos achats de caméras, par exemple, pour faire en sorte que nos matériels soient compatibles.»

L’avenir abordé de manière sereine

Sur l’arrivée prochaine des 11 autres TVLC sur le câble ou l’ADSL, le directeur n’est pas inquiet. «Nous produisons plus de 50% de notre grille, je pense que les téléspectateurs de la région nous resteront fidèles».

Et dans 40 ans, que sera Canal Zoom ? «C’est loin pour faire des plans sur la comète», sourit le Directeur. «L’avenir est dans les réseaux sociaux qui progressent très vite et où les gens risquent aussi de se lasser très vite. Il faut sentir la tendance du moment pour pouvoir avancer», conclut-il.

Petite télévision, mais pas petit esprit, Canal Zoom a déjà son application pour smartphone. De quoi être toujours plus proche.

Pierre Bertinchamps

C’est en 1984 que TVCg devient Canal Zoom, un changement de nom qui fait suite à l’obtention d’un canal propre. La télévision a une particularité dans le PAB, elle ne couvre que 4 communes : Gembloux, Chastre, Walhain et Perwez. C’est la plus petite des télévisions locales, ce qui lui confère quelques avantages comme l’obligation de produire un JT quotidien réduit à 9 minutes, au lieu de 15 ailleurs.

Mutualisation, pas fusion

Vendredi 20 mai dernier, Canal Zoom a fêté ses 40 ans devant un parterre d’invités tant politiques, que culturels ou de la société civile. L’événement se déroulait à l’Espace Senghor, de la faculté Agro-Bio-Tech de Gembloux, là où est aujourd’hui logée la télé locale gembloutoise.

L’occasion aussi de faire un petit tour dans les archives de la chaîne : 40 ans de rires, 40 ans de larmes, 40 ans de défis sociaux ou encore 40 ans d’activités culturelles assez riches. «C’est une belle trajectoire», explique Michel Castaigne, Directeur de Canal Zoom. «Quand on a commencé, on n’y croyait pas trop. Pendant dix ans, nous avons été une télévision expérimentale. Nous avons dû faire nos preuves.»

Comme d’autres télévisions locales, le spectre de la fusion avec une télé voisine plane sur Canal Zoom. «C’est vrai que travailler sur 4 communes, c’est peu, mais en 40 ans, nous avons toujours trouvé assez de sujets pour fournir nos programmes», ajoute Monsieur Castaigne. «Canal Zoom correspond vraiment à l’image de ce qu’est – au départ – une télévision communautaire, c’est-à-dire la proximité. Bien sûr, je n’ai pas 10 conférences de presse par semaine de prévues, mais seulement 2 ou 3 sujets programmés. Nous faisons donc beaucoup d’investigation pour trouver de quoi remplir un JT quotidien avec au moins deux séquences.»

L’idée de fusion, à Gembloux ou ailleurs, est une question un peu taboue. On préfère alors parler de partenariat avec Canal C, pour globaliser certains services mais produire aussi des programmes en commun. «Nous réfléchissons à mutualiser nos investissements et nos achats de caméras, par exemple, pour faire en sorte que nos matériels soient compatibles.»

L’avenir abordé de manière sereine

Sur l’arrivée prochaine des 11 autres TVLC sur le câble ou l’ADSL, le directeur n’est pas inquiet. «Nous produisons plus de 50% de notre grille, je pense que les téléspectateurs de la région nous resteront fidèles».

Et dans 40 ans, que sera Canal Zoom ? «C’est loin pour faire des plans sur la comète», sourit le Directeur. «L’avenir est dans les réseaux sociaux qui progressent très vite et où les gens risquent aussi de se lasser très vite. Il faut sentir la tendance du moment pour pouvoir avancer», conclut-il.

Petite télévision, mais pas petit esprit, Canal Zoom a déjà son application pour smartphone. De quoi être toujours plus proche.

Pierre Bertinchamps

C’est le 22 mai 1976 que la première émission de la télévision locale de Gembloux a été diffusée. À l’époque, on ne parlait pas encore de Canal Zoom mais de TVCg (pour Télévision communautaire gembloutoise). C’est en fait la première télévision locale du sud du pays. Et son ASBL faitière existait déjà depuis 1973 ! 

 

Seulement quatre communes !

À sa naissance, la télévision de Gembloux squattait le canal de Télé-Luxembourg, sur le câble, le samedi après-midi, lorsque que la chaîne n’émettait pas de programmes.

C’est en 1984 que TVCg devient Canal Zoom, un changement de nom qui fait suite à l’obtention d’un canal propre. La télévision a une particularité dans le PAB, elle ne couvre que 4 communes : Gembloux, Chastre, Walhain et Perwez. C’est la plus petite des télévisions locales, ce qui lui confère quelques avantages comme l’obligation de produire un JT quotidien réduit à 9 minutes, au lieu de 15 ailleurs.

Mutualisation, pas fusion

Vendredi 20 mai dernier, Canal Zoom a fêté ses 40 ans devant un parterre d’invités tant politiques, que culturels ou de la société civile. L’événement se déroulait à l’Espace Senghor, de la faculté Agro-Bio-Tech de Gembloux, là où est aujourd’hui logée la télé locale gembloutoise.

L’occasion aussi de faire un petit tour dans les archives de la chaîne : 40 ans de rires, 40 ans de larmes, 40 ans de défis sociaux ou encore 40 ans d’activités culturelles assez riches. «C’est une belle trajectoire», explique Michel Castaigne, Directeur de Canal Zoom. «Quand on a commencé, on n’y croyait pas trop. Pendant dix ans, nous avons été une télévision expérimentale. Nous avons dû faire nos preuves.»

Comme d’autres télévisions locales, le spectre de la fusion avec une télé voisine plane sur Canal Zoom. «C’est vrai que travailler sur 4 communes, c’est peu, mais en 40 ans, nous avons toujours trouvé assez de sujets pour fournir nos programmes», ajoute Monsieur Castaigne. «Canal Zoom correspond vraiment à l’image de ce qu’est – au départ – une télévision communautaire, c’est-à-dire la proximité. Bien sûr, je n’ai pas 10 conférences de presse par semaine de prévues, mais seulement 2 ou 3 sujets programmés. Nous faisons donc beaucoup d’investigation pour trouver de quoi remplir un JT quotidien avec au moins deux séquences.»

L’idée de fusion, à Gembloux ou ailleurs, est une question un peu taboue. On préfère alors parler de partenariat avec Canal C, pour globaliser certains services mais produire aussi des programmes en commun. «Nous réfléchissons à mutualiser nos investissements et nos achats de caméras, par exemple, pour faire en sorte que nos matériels soient compatibles.»

L’avenir abordé de manière sereine

Sur l’arrivée prochaine des 11 autres TVLC sur le câble ou l’ADSL, le directeur n’est pas inquiet. «Nous produisons plus de 50% de notre grille, je pense que les téléspectateurs de la région nous resteront fidèles».

Et dans 40 ans, que sera Canal Zoom ? «C’est loin pour faire des plans sur la comète», sourit le Directeur. «L’avenir est dans les réseaux sociaux qui progressent très vite et où les gens risquent aussi de se lasser très vite. Il faut sentir la tendance du moment pour pouvoir avancer», conclut-il.

Petite télévision, mais pas petit esprit, Canal Zoom a déjà son application pour smartphone. De quoi être toujours plus proche.

Pierre Bertinchamps

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