«Confident royal» : une amitié forte et singulière
Au pouvoir depuis soixante-deux ans, à la tête de près d’un milliard de sujets, la reine Victoria approche de la fin de sa vie. Envoyé pour offrir un présent à l’impératrice des Indes, le jeune Abdul Karim devient son confident et favori, au grand dam de la Cour, choquée par cette amitié.
En 1887, à l’occasion du jubilé d’or de la souveraine, Abdul croise son regard. «Il est si bon, si doux et compréhensif. Il est un réel réconfort pour moi», écrira la reine Victoria dans son journal. Étonnée par son esprit raffiné, elle lui impose des leçons d’anglais. En échange, il lui apprend l’urdu.
Brûlez ces lettres que je ne saurais voir…
Abdul restera à la Cour jusqu’à la mort de Victoria, le 1er janvier 1901, lorsque Edouard VII se dépêche de le chasser et de brûler toute leur correspondance. De retour en Inde, Abdul y meurt à 46 ans. Le cinéaste Stephen Frears s’est intéressé à cette histoire cachée qu’il a découverte à travers l’enquête et le livre de l’historienne Shrabani Basu.
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