«Comptine mortelle» : une série brillante et pince-sans-rire

Une enquête entre fiction et réalité, dans cette série typiquement britannique (Lesley Manville) © France 3/Eleventh Hour Films/Sony Pictures Entertainment/Bernard Walsh

Un nouveau rendez-vous à découvrir ce dimanche à 21h10 sur France 3.

Susan Ryeland, éditrice renommée, a deux problèmes. D’abord son auteur à succès, dont chaque roman policier se vend à des millions d’exemplaires, vient de rendre l’âme. Le héros de chacun de ses romans, Atticus Pünd, est un brillant détective des années 1950 réfugié en Grande-Bretagne après la Seconde Guerre mondiale – clin d’œil malicieux à Hercule Poirot.

Second souci : il manque le tout dernier chapitre à son ultime manuscrit. De plus, Susan n’est pas convaincue par la version officielle du trépas. Accident ou meurtre ? La voici donc lancée sur la piste de la vérité. Et si la solution résidait dans les pages manquantes du roman ? Fiction dans la fiction, enquête dans l’enquête… Très vite, la fiction et la réalité s’entremêlent.

«Comptine mortelle», intrigue unique découpée en six épisodes, est une savoureuse mise en abyme signée Anthony Horowitz qui adapte ici son propre roman à succès. Avec dans le rôle principal Lesley Manville, qu’on a pu voir sous les traits de la princesse Margaret dans la 5e saison de «The Crown».

Cet article est paru dans le Télépro du 25/5/2023

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