«Comment je suis devenu super-héros» (Netflix) : les Français sauce super-pouvoirs

Pio Marmai donne la réplique à Vimala Pons, Benoît Poelvoorde et Leïla Bekhti dans «Comment je suis devenu un super-héros», disponible sur Netflix © Netflix
Aurélie Bronckaers
Aurélie Bronckaers Journaliste

S’il devait initialement être diffusé en salles, «Comment je suis devenu super-héros» a réussi à faire son petit bonhomme de chemin sur Netflix. Le film français de super-héros, avec Pio Marmai, Vimala Pons, Benoît Poelvoorde et Leïla Bekhti, vaut-il le coup d’œil ? Critique.

Pitch : Paris 2020. Dans une société où les surhommes sont banalisés et parfaitement intégrés, une mystérieuse substance procurant des super-pouvoirs à ceux qui n’en ont pas se répand. Face aux incidents qui se multiplient, les lieutenants Moreau et Schaltzmann sont chargés de l’enquête. Avec l’aide de Monté Carlo et Callista, deux anciens justiciers, ils feront tout pour démanteler le trafic. Mais le passé de Moreau ressurgit, et l’enquête se complique…

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Ambitieux

Premier long métrage de Douglas Attal en tant que réalisateur et adaptation du livre de Gérald Bronner, «Comment je suis devenu super-héros» est également le premier long métrage de super-héros à voir le jour sur Netflix. Étiqueté comme blockbuster, le projet est loin d’être comparable aux films DC ou Marvel. Certes, il y a de l’ambition, mais le manque de peps se fait rapidement ressentir…

Que cela soit d’un point de vue scénaristique, artistique ou encore de réalisation, le film a du mal à trouver ses repères. Difficile de mener un projet comme celui-là quand le budget n’y est pas. Ce qui lui donne également du charme…

«Comment je suis devenu super-héros» ne tombe pas dans les stéréotypes du genre et parvient à garder la tête hors de l’eau grâce à son ton sombre et réaliste. Les protagonistes dotés de super-pouvoirs sont intégrés dans la société parisienne d’aujourd’hui. Ils sont des gens du quotidien, à l’image du personnage Callista (Leïla Bekhti) qui est éducatrice sportive dans une école de banlieue.

Les effets spéciaux, nécessaires à tout film de super-héros et fantastique, ne sont pas une priorité. Ils sont utilisés à bons escients et permettent au réalisateur d’intégrer avec brio un petit côté polar au film.

«Comment je suis devenu super-héros» n’est pas un chef-d’œuvre du cinéma français mais il ouvre les portes à de futurs projets sensationnels, que le public attend avec grande impatience.

Pour découvrir «Comment je suis devenu super-héros», rendez-vous sur Netflix. La bande-annonce :

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