«Classe unique» : Clémentine Célarié à l’école de la vie
À l’occasion de la diffusion inédite de «Classe unique», ce mardi à 21.05 sur France 3, Télépro a rencontré Clémentine Célarié et Sam Karmann. Le duo d’acteurs portent admirablement un téléfilm poignant qui défend sans concession deux thèmes préoccupants en France (notamment) : la désertification des villages et l’accueil aux réfugiés.
Le pitch : un village risque de voir son école disparaître, à moins d’accueillir des familles de réfugiés.
Questions-Réponses avec Clémentine Célarié
Pourquoi avoir accepté de jouer dans ce téléfilm ?
Parce que c’est l’histoire d’une main tendue. Pour moi, c’est la base de la vie. Je sais que beaucoup de gens pensent autrement. Aujourd’hui, quand vous accueillez des gens en détresse comme ces réfugiés, vous pouvez être accusé de délit de solidarité. C’est dingue, non ? J’ai l’impression qu’on quitte peu à peu l’humanité.
Est-ce votre enfance en Afrique qui vous a sensibilisée à tout cela ?
Je crois que ce serait pareil si j’étais née ailleurs. J’ai été élevée dans l’idée que l’autre est un être respectable. Et je trouve que la différence est un trésor. Sans doute suis-je très idéaliste. Je sais que je ne vis pas toujours dans la réalité. D’ailleurs, je ne regarde plus les actus à la télé. Parce que ça me donnerait envie d’abandonner mon métier pour faire autre chose. Être infirmière, institutrice…
Sur ce film, vous avez travaillé avec de vrais migrants…
Absolument. Ils venaient de Syrie, d’Iran, d’Égypte. C’était très sympathique et très enrichissant.
Avez-vous accueilli des migrants chez vous ?
Non et je vous avoue que, durant le tournage, j’ai eu un peu honte de ne pas l’avoir fait. Mais mon logement ne s’y prête malheureusement pas. Et puis, on ne peut pas être de tous les combats…
Et quels sont vos combats ?
Voilà plusieurs années que je me mobilise contre la maladie de Charcot…
Extrait d’une interview parue dans Télépro du 21/11/2019
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