[Clash] Jean-Pierre Coffe : «Il faudrait faire piquer Philippe Bouvard !»

[Clash] Jean-Pierre Coffe : «Il faudrait faire piquer Philippe Bouvard !»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Le célèbre critique culinaire se lâche dans une interview à Télépro !

Avec sa franchise un brin provocatrice, Jean-Pierre Coffe fait le bilan de sa vie dans un livre où il dit tout : son enfance malmenée, ses amours, ses drames personnels, ses réussites, ses échecs, les amitiés qui restent. Et celles qui passent…

Pourquoi écrire votre biographie maintenant, à 77 ans ?

On m’a proposé de faire un livre sur moi. J’ai préféré le rédiger moi-même. J’ai écrit en pensant que ce travail quelque peu douloureux agirait comme une thérapie. Eh bien, ça n’est pas encore le cas ! Les interviews que je donne pour ce livre me ramènent sans cesse à mes souvenirs. C’est long, inquisiteur. L’effet thérapeutique viendra peut-être plus tard.

Vous dites avoir eu «trop de chance». Pourquoi ?

J’ai eu énormément de bol ! Les gens croisés sur mon chemin ont été incroyables et m’ont permis de retrouver, après chaque chute, une occasion de redémarrer. Je n’ai pas fait de carrière, la vie a décidé pour moi. Je crois au destin. D’un côté, il y a la chance. De l’autre, des opportunités qu’il faut savoir saisir. J’ai eu et j’ai un lot d’amis formidables, comme Jean Carmet, Jean-Claude Carrière, Claude Sérillon, Catherine Ceylac.

D’autres personnalités, notamment de la télé, vous ont laissé d’amères impressions…

En effet. Et je n’ai pas hésité un seul instant avant de les inclure dans mon livre et de dire ma déception. Michel Denisot compte surtout sur ses invités pour se mettre lui-même en valeur ! Quant à Jean-Luc Delarue, son ambition a été ravageuse. Il a fait de l’argent sur mon dos, avec sa boîte de production. Et s’est montré faussement amical. Philippe Bouvard, lui, est le type même de l’égoïste qui a mal vieilli !

À la parution de votre livre, il y a quelques semaines, Philippe Bouvard a déclaré : «Jean-Pierre Coffe sort son livre comme on sort un vieux chien : pour ses besoins.» Votre avis ?

Je me demande qui est vraiment le vieux chien ! C’est plutôt lui qui devrait être piqué ! Il n’entend plus, ne voit plus et fait écrire ses textes par d’autres ! J’ai eu la Légion d’honneur sans la demander. Bouvard, lui, est allé commander la sienne dans les colis de Jean-Pierre Raffarin, juste avant son départ de Matignon.

Entretien : Carol Thill

Découvrez la suite de cette interview cette semaine dans le magazine Télépro

À lire

«Une vie de Coffe», Jean-Pierre Coffe, 20 € (éd. Stock)

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