Jean-Pierre Castaldi n’a pas supporté être critiqué par le personnages rondouillard de «Fort Boyard», il le fait savoir haut et fort.
Lundi 29 juillet 2013, Yves Marchesseau (61 ans), mieux connu sous son nom du personnage La Boule dans «Fort Boyard», se confiait au journal Sud Ouest et se montrait aigri quant au jeu de France 2. «On travaille de plus en plus, c’est devenu l’usine. On tourne jusqu’à trois émissions par jour. Avant, il y avait une super ambiance, on faisait la fête après le tournage. C’était autre chose», confiait le geôlier du Fort. Dans la foulée, le rondouillard égratignait le comédien Jean-Pierre Castaldi (68 ans) qui a animé le jeu durant trois ans de 2000 à 2002 : «Castaldi a bien failli couler l’émission. Et puis le départ de Passe-Temps a pas mal cassé la bande».
«La Boule doit être malade…»
La réaction de Castaldi n’a pas traîné. Deux jours plus tard, sur le site de l’hebdo TV Mag, il tire sur La Boule à boulets rouges. «Laissons-le là où il se trouve. À force de taper dessus, La Boule a la tête qui résonne comme son gong ! Quand j’ai quitté «Fort Boyard», l’émission était à 29% de part d’audience. Aujourd’hui, elle est à 17… Peut-être 19 dans le meilleur des cas (rires). Mais peut-être ne sait-il pas bien compter… Pour l’anecdote, quand je suis parti, ils ont été obligés d’arrêter le site Internet à cause des réclamations des jeunes qui manifestaient leur mécontentement : ils adoraient ce que je faisais. Nous en avions fait quelque chose de très convivial et bon enfant. (…) Pour ce qui le concerne, La Boule faisait du La Boule. Il tapait dans un truc deux fois par émissions, au début et à la fin, et puis voilà. Je n’avais pas de rapport avec lui. Il doit être malade. Il a sûrement des problèmes. Je ne vois pas pourquoi il a dit ça. J’assume totalement ce que j’ai fait au cours de ma carrière que ce soit au cinéma, à la télévision, au théâtre. (…)
«Franchement, taper sur un gong…»
Jean-Pierre Castaldi s’est aussi exprimé sur les reproches que La Boule fait à la production de l’émission. «Sur n’importe quelle fiction, on travaille plus que sur «Fort Boyard». En plus, ce sont les candidats qui font la plus grosse partie du travail… Les budgets étant resserrés, les conditions sont sans doute un peu plus contraignantes mais elles n’ont rien à voir avec le bagne ! Et puis franchement, taper sur un gong…»
