Christophe Willem («The Voice Belgique») : «Les KO, l’étape ingrate»

Avec Black M, Christophe Willem est un des nouveaux coaches de cette 10e saison © RTBF/Alexis Vassiviere/Arno Partissimo
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le nouveau coach de «The Voice Belgique» ne voit pas d’un bon œil l’arrivée des «KO», ce mardi à 20h35 sur La Une.

À saison anniversaire (la 10e ), nouvelle règle dans «The Voice Belgique» : les KO où chaque coach confrontera trois de ses talents sur scène. Au bout de l’épreuve, le coach ne pourra garder qu’un seul talent qui aura son ticket pour les Lives. Chaque équipe sera décimée, passant de quinze à seulement six talents puisque la règle du Talent volé est conservée. Nouveau sur le banc des coaches, Christophe Willem redoute d’envoyer ses talents à une sorte d’abattoir !

Saviez-vous que votre rôle de coach ne se limiterait pas à de la figuration ?

C’est ce qui est intéressant ! Ce qui me plaît dans «The Voice», c’est travailler avec les talents. Ce sont des artistes en devenir qu’il faut façonner pour les aider à confirmer leur idée ou les émanciper davantage. Dénicher des talents, c’est bien, les accompagner, c’est mieux.

Avez-vous eu des difficultés à former votre équipe ?

Il y a eu des affinités naturelles par rapport à certains registres musicaux et certains artistes. Je reconnais que j’étais parfois le seul à buzzer. C’était surprenant… Des voix qui m’interpellaient, pas forcément justes ou ultra techniques, mais avec une grandeur d’âme qui me touchait. Et dans les workshops, ce sont les artistes avec qui j’ai pris le plus de plaisir à travailler. Il y a eu une vraie connexion.

Les KO vont-ils vous mettre KO ?

C’est terrible ! C’est l’étape la plus ingrate de l’émission. J’étais déterminé à ne pas changer les univers de mes talents. Dans ma logique, je me suis retourné sur quelque chose d’eux qui m’a plu, il faut l’entretenir et l’affirmer. Ce ne sera qu’à partir des Lives qu’on prendra les risques… Leur identité doit être claire dans l’étape des KO, je ne veux pas les mettre mal à l’aise pour qu’il y ait des regrets en cas d’élimination.

Mais ce sont eux qui choisissent leur titre…

C’est un peu la prolongation des Blinds, finalement. Je ne vais pas partir sur l’idée qu’un tel est mieux que l’autre, mais il faudra que la proposition artistique m’excite d’avantage pour que je les fasse évoluer dans la suite de l’aventure.

Comment se déroule votre immersion en Belgique ?

Les Blinds ont été enregistrés en novembre, au moment de la foire de Liège. J’ai goûté une de ses spécialités, une espèce de gaufre très fine… le lacquemant. C’est hyper bon, mais si on en mange toute une boîte, on a un taux de glycémie carabiné ! C’est un plaisir coupable et je demandais qu’on n’en ramène plus tellement la tentation était forte…

Cet article est paru dans le Télépro du 10/2/2022

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