Christophe Dechavanne dans «Les Orages de la vie» (RTL-TVI) : «Il m’est arrivé de pleurer !»

Pour l’émission, Dechavanne a rencontré un enfant de la Lune : «Je suis un mec sensible, ça m’a touché profondément...» © RTL Belgium/Olivier Pirard
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

L’animateur français de 64 ans reprend les commandes des «Orages de la vie» sur RTL-TVI, après un autre retour en télé sur France 2 dans «Quelle époque !».

Disparu des écrans depuis l’arrêt de «The Wall» sur TF1, en 2018, Christophe Dechavanne a fait une petite traversée du désert au point qu’il hésitait à laisser tomber la télé pour voyager. «Si j’ai eu un printemps compliqué, l’été fut ensoleillé», sourit-il.

La rentrée 2022 tient ses promesses. Dechavanne reprend le flambeau de Stéphane Pauwels dans «Les Orages de la vie» (RTL-TVI) et il devient invité-permanent du nouveau talkshow du samedi soir, sur France 2, avec Léa Salamé, «Quelle époque !».

Connaissiez-vous «Les Orages de la vie» quand RTL vous a contacté ?

Non, et j’ai eu une grosse hésitation parce que le concept, sur papier, semble être une émission où on peut facilement tomber dans le drame et le pathos. Je n’ai pas voulu regarder les anciennes émissions pour ne pas être influencé, et ce sont des proches qui les ont vues et m’ont dit que c’était parfait pour moi. Je suis venu pour le premier tournage, à l’aveugle.

Quelles sont vos premières impressions ?

C’est formidable ! Je suis moi-même dans «Les Orages de la vie», et ça ne me donne que du plaisir. J’arrive à déconner même sur des sujets graves. Dans les premiers numéros, je vais rencontrer un enfant de la Lune (ndlr : atteint d’une maladie génétique rare, il doit éviter les UV à tout prix), et au départ, ça m’a fait très peur. Je suis un mec sensible, et toutes ces situations dramatiques me touchent profondément. Je vis les choses avec eux et, en échange, ils se confient à moi comme à un frangin. Si je peux apporter un peu de détente en étant là, je suis d’autant plus ravi.

Comment sortez-vous de ces tournages ?

Il est impossible de sortir de là et puis de passer directement à autre chose. Les intervenants me donnent tous une leçon de vie, de courage et d’espoir. Je ne peux pas ne pas réfléchir après ces rencontres. Il m’est arrivé d’aller me cacher pour faire mon petit chagrin dans mon coin. C’est très émouvant… et violent à la fois. Après ça, je ne peux plus me plaindre de quoi que ce soit.

Le concept repose aussi sur le témoignage de célébrités. Pourriez-vous recevoir des amis proches ?

Faire parler une personnalité peut montrer aux autres un certain chemin de courage, de résilience ou d’obstination, et je le ferai avec plaisir même si c’est probablement plus facile avec des gens que je ne connais pas.

La Belgique n’était pas un terrain inconnu pour vous…

J’ai vécu en Belgique pour des raisons sportives (ndlr : dans les années 1990). Je suis champion de Belgique de rallye Procar et Supertourisme. J’ai roulé trois ou quatre ans ici, j’ai d’ailleurs levé le coude pas mal de fois avec le pilote Marc Duez…

Cet article est paru dans le Télépro du 22/9/2022

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