Christophe Beaugrand promet «un « Secret Story » plus familial»

«Nous voulons des personnalités auxquelles on s’attache, pas des clash !», promet l’animateur © Getty Images
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Ce mardi à 23h30, l’animateur de 47 ans reprend du service dans «Secret Story», sept ans après une mise au placard de l’émission de TF1.

Alors que l’on pensait le concept enterré par TF1 (on évoquait même un retour sur Amazon Prime en 2022), «Secret Story» revient dans une version revue et édulcorée. «Si jamais on promeut des clashs, des oppositions permanentes et des insultes, je ne veux pas en être», déclare Christophe Beaugrand. «Je sais que ce n’est pas ce qu’on va faire car on est conscient de la responsabilité que l’on a aujourd’hui.» La nouvelle version tendrait plus vers un jeu familial plutôt qu’une téléréalité.

Imaginiez-vous refaire «Secret Story» un jour ?

Au plus profond de moi, j’étais persuadé que «Secret Story» reviendrait. Pas forcément avec moi, mais c’est un concept et une marque forts. Après cette pause, on garde l’essentiel et, surtout, on revient aux fondamentaux du jeu pour être en accord avec les attentes du public en 2024.

D’autant que le «jouet» est amélioré…

On aura la plus grosse maison jamais vue dans le jeu, car il y a une arène de jeux pour rythmer la semaine, avec des défis qui impacteront ce qu’il se passe dans la maison. Les candidats pourront, par exemple, remporter des immunités. Chaque jour aura sa thématique pour créer des rendez-vous. Ce qui ne changera pas, c’est la Voix, qui va toujours se jouer des candidats.

Comment éviter les clashs dans une maison isolée de tout ?

Je ne pense pas que le public aime voir des disputes sans arrêt. Il y aura sans doute toujours de la confrontation, puisqu’il y aura des jeux, et des personnes qui vont mieux s’entendre. Et on ne va pas faire un programme de Bisounours où il ne se passe rien. Le succès de la «Star Academy», c’était un casting avec des candidats bien élevés, qui s’exprimaient bien et étaient bienveillants. On a fait des records d’audiences avec des personnalités auxquelles on s’attache. Ici, en plus, on sera dans le domaine du secret, avec des supercheries, des jeux de rôles et des missions. On ne va pas s’ennuyer !

Qui dit «pas de clash», dit «pas de Belges» ?

Il y a eu plus de 22.000 candidatures, dont pas mal venaient de Belgique, donc il n’est pas impossible d’avoir un Belge dans «La Maison des secrets». L’idée, c’est d’avoir des candidats qui vont surtout nous faire rire, pas des joueurs aux centaines de milliers de followers sur les réseaux et avec des gros tatouages ou un décolleté plongeant.

Un mot pour Julie Taton (ils ont été collègues en 2015 et 2016 dans «Secret Story») qui se lance en politique ?

Ça ne m’étonne pas. Julie est une fille intéressée par le monde qui l’entoure et très engagée. Elle a des valeurs et c’est quelqu’un de droit sur qui on peut compter. J’ai adoré travailler avec elle. Je lui souhaite bon vent dans sa nouvelle vie !

Cet article est paru dans le Télépro du 18/4/2024

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