L’ex-chef de la rédaction du JT de la RTBF, a indiqué jeudi, lors d’un point presse destiné à détailler le dossier, qu’il avait pour but de réintégrer le service public et de confondre ceux qui sont, selon lui, derrière ce qu’il estime être un « coup monté », responsable de sa révocation.
Christian Dauriac a déposé au commissariat de police une plainte pour faux, usage de faux et usurpation d’identité, dont il espère qu’elle permettra de faire la lumière surle mail injurieux qu’il prétend être un faux.
Diverses procédures
Ce mail était une pièce importante du dossier sur base duquel la RTBF a décidé de se séparer de Christian Dauriac, mais n’est pas évoqué dans la lettre qu’il a reçue et qui détaille la motivation de son licenciement, ont précisé jeudi le principal intéressé et son avocat, Me Joassart.
Le courrier n’évoque que des injures verbales, rapportées dans deux témoignages. Parallèlement à la plainte au pénal, Dauriac se constituera partie civile mardi prochain, ont-ils annoncé. L’introduction auprès du Conseil d’Etat d’une requête en suspension de la décision de la RTBF, dans le cadre d’une « procédure en extrême urgence », est prévue pour les prochains jours, indiquent-ils.
Un mail qui pose questions
Dauriac espère ainsi voir sa révocation suspendue et réintégrer la RTBF, où il affirme vouloir « confondre » les fautifs. Sans citer de noms, il indique avoir bien sûr son idée sur la question et avoir tout confié dans sa plainte.
Par ailleurs, il aurait au cours du week-end longuement discuté avec un des supposés témoins des injures verbales qui lui sont reprochées, qui serait une personne avec qui il est en très bons termes. Devant le Conseil d’Etat, les arguments avancés seront essentiellement la violation du droit à la défense ainsi que la disparition interpellante du mail incriminé, « pièce maîtresse » qui ne se trouve pas dans la motivation de la révocation, a indiqué son avocat.
La RTBF réagit
De son côté, la RTBF a indiqué jeudi qu’elle ne ferait aucun commentaire. « S’agissant de question de personne et soucieuse du respect de toutes les parties, elle laisse la justice faire son travail dans la sérénité et réserve donc ses explications, arguments et moyens de défense aux autorités », conclut le communiqué de la RTBF.
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