Chez Gérald Watelet, «C’est du belge» !

Chez Gérald Watelet, «C'est du belge» !
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Après «Livré(s) à domicile» où l’animateur va chez un lecteur pour parler de bouquins, la RTBF pousse le bouchon encore plus loin, en tournant directement chez l’animateur ! Gérald Watelet fera «C’est du belge » depuis son salon !

Dès ce vendredi à 20h20 sur La Une, la nouvelle mouture de «C’est du belge» sera mise à l’antenne. Malgré l’absence de Barbara Louys (virée lundi dernier), les fondamentaux ne changent pas. Un peu de royauté, un peu de prestige, un peu de savoir-faire de chez nous et une petite dose de culture.

Le tout dans un nouveau décor. Adieu le studio virtuel un peu froid, vive l’appartement de Gérald Watelet qui sera désormais aussi son lieu de travail.

Objets soigneusement sélectionnés

«Quand je suis arrivé dans cet appartement, tout était peint en blanc», explique Gérald Watelet. «J’ai mis plus de deux ans à le décorer à ma façon. J’ai dessiné le tapis, la moquette et certains meubles, aussi…»

Une décoration faite avec goût et dans le respect de certaines valeurs… «Tout est belge ! Que ce soit les tableaux ou ce grand meuble néogothique de la période Napoléon III qui vient d’une brocante près de Tournai, et que j’ai fait restaurer…», ajoute Gérald.

Des caméras légères

Tourner dans un vrai appartement n’est pas une nouveauté en soi. Les premières saisons de «Sans chichis» étaient produites dans un vrai loft aménagé pour l’occasion, à Laeken, avec des vrais voisins, qui d’ailleurs se plaignaient des vrais désagréments des enregistrements…

«Je n’ai pas été difficile à convaincre», confie le présentateur. «J’ai juste demandé que l’adresse ne soit mentionnée nulle part !». Pour «C’est du belge», plus de car de captation et des câbles qui couraient partout dans les couloirs de l’immeuble. L’émission sera tournée avec du matériel plus léger, façon cinéma. Le but est aussi de donner un cachet plus chaleureux à l’image.

Tournage le lundi

Pour le contenu, les deux pièces de séjour de l’appartement seront utilisées. Le salon côté jardin servira essentiellement pour la présentation des séquences. Et l’autre, un peu plus grand et cosy, permettra de recevoir des invités.

Ce sera déjà le cas, par exemple, de Francis Huster, qui s’installera dans le divan de Gérald Watelet le 27 février prochain.

Petit changement aussi dans la façon de travailler. Fini le flux tendu : les enregistrements se dérouleront le lundi qui précède la diffusion. «En cas d’actualité royale ou autre, ça ne changera pas grand-chose», explique Gérald. «Ces dix dernières années, on n’a pas eu de gros événements qui ont fait modifier la conduite de l’émission. Et si c’est le cas (ndlr : comme le décès de la reine Fabiola en décembre), l’émission est déprogrammée et remplacée par un direct».

Nouvel habillage

À noter que Marie-Hélène Vanderborght devient la nouvelle éditrice du programme. Mais c’est promis, «C’est du belge» ne changera pas et sera dans la continuité de ses dix premières années, bien que l’objectif soit clair : capter un public un peu plus jeune.

Nouveau générique, nouveau décor et nouvelle façon de présenter, «C’est du belge» prépare son passage à l’adolescence !

Pierre Bertinchamps

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