Chantal Ladesou : «Je suis une mamie gâteau et gâteuse !»
Ce vendredi à 21h05 sur France 2 dans le téléfilm «Big Five», elle campe une mamie délirante dans un conte familial qui sensibilise le jeune public à l’écologie et la sauvegarde des animaux. Un récit et un tournage qui ont plu à la comédienne de 72 ans.
Qu’avez-vous ressenti dans ce rôle de vétérinaire au grand cœur ?
J’ai adoré ce rôle sympa dans «Big five» (ndlr : vendredi, France 2, 21.05), un joli conte poétique qui m’a permis de tourner au cœur d’une réserve d’Afrique. Même si j’ai observé les lions depuis une voiture, j’ai pu admirer les animaux sauvages sur le terrain !
Ressemblez-vous à la délurée Mamie Rose ?
Comme elle, je suis hyperactive. Mon optimisme à toute épreuve me pousse sans cesse à aller de l’avant, avec toujours mille projets en tête. En revanche, même s’il n’y a rien d’équivoque, les jeunes gens ne m’attirent pas ! (Rires) D’autant que le garçon en question n’est pas mon genre ! Souvent, les scénaristes aiment m’afficher aux bras de jeunots, peut-être devrais-je essayer… (Rires)
L’histoire parle d’écologie. Ce sujet vous intéresse ?
Bien sûr. Je suis très sensible à la cause animale et, en particulier, au combat contre la disparition de certaines espèces. C’est aussi le cas du réalisateur, Gilles de Maistre. Son scénario, son enthousiasme pour le suivre au Sénégal étaient si touchants qu’il m’était impossible de refuser.
Quel genre de grand-mère êtes-vous dans la vie ?
Une mamie gâteuse et gâteaux très classique. J’adore jouer avec mes petits-enfants et les faire rire au point que, souvent, c’est moi qui monte sur le toboggan et eux qui me regardent glisser. Malheureusement, ma fille est partie habiter dans le Nord et même si on s’appelle souvent, je les vois moins.
Quels souvenirs vous évoquent la fête de Noël ?
J’aime cette période mais comme j’ai grandi dans une famille divisée, j’ai été frustrée car je n’ai pas vécu les réveillons festifs autour d’une grande tablée. J’adore les cadeaux utiles et j’ai demandé au Père Noël une belle robe de chambre en laine douce ou en cachemire, tout dépend de ses moyens. Ou un beau pyjama en coton, en pilou j’adore, je pourrais passer ma vie en pilou ! (Rires)
Dans «Big five», chaque enfant a un pouvoir magique. Lequel aimeriez-vous avoir ?
Devenir, de temps en temps, invisible pour observer les gens sans qu’ils le sachent. Ce serait très amusant.
N’êtes-vous pas tentée d’aborder d’autres registres plus dramatiques ?
Il est possible que j’accepte, un jour, de jouer un rôle tendre et fort mais pour l’instant, on me demande des personnages hauts en couleur, des dynamiteurs d’ambiance !
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 17/12/2020
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici