Changement de programme ce jeudi sur La Trois

Changement de programme ce jeudi sur La Trois
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

En dernière minute, la troisième chaîne de la RTBF a modifié son prime-time.

Ce jeudi 2 mai à 21h20, La Trois avait prévu de diffuser «Mandarines», un film estonien qui évoque les troubles des années 90 dans les pays de l’est.

Mais après le bouclage des hebdos télé, la chaîne nous a informés qu’elle proposera à la place «Brûlez Molière !», un téléfilm français inédit consacré au célèbre auteur.

La raison de cette modif ? France 2 diffusera également le téléfilm le lundi 13 mai, en prélude à la grande soirée des Molière (remise des prix du théâtre) sur la chaîne. La RTBF, coproductrice, voulait se ménager une avant-première en Belgique…

Voici le résumé : 

Avec Dimitri Storoge (Molière), Jules Pelissier (Louis XIV), Cosima Bevernaege (Armande Béjard), Agathe de La Boulaye (Madeleine Béjart), Arnaud Agnel (La Grange), Vincent Scarito (Scaramouche), Pierre Aussedat(Archevêque Péréfixe)… 

1664, Molière joue pour la première fois le Tartuffe devant le Roi et sa cour. Face à cette comédie qui ridiculise les dévots, l’Église catholique demande au souverain de l’interdire. Soucieux de ses intérêts politiques, Louis XIV accepte. Dès lors, de 1664 à 1669, Molière, libertin affiché, va se battre pour obtenir le droit de rejouer sa comédie. On le traite de « Diable » et les religieux le condamnent au bûcher ! Fervent défenseur de la libre pensée, il refuse de céder à ces menaces et, au risque de tout perdre, fera l’impossible pour défendre sa liberté de pouvoir rire de tout.

Brûlez Molière ! nous plonge dans les arcanes du pouvoir politique et ecclésiastique de l’époque, mais aussi dans l’intimité de la vie de l’auteur, jamais racontée ainsi, au plus près de la vérité historique. Ce film, véritable thriller politique, raconte comment le théâtre, la comédie et la caricature  peuvent devenir des armes au service de la liberté.
L’art peut-il être censuré ? Et l’humour condamné ? La caricature du religieux interdite ?

Entre rire et larmes, Molière y répond.

Mais 350 ans plus tard, cette question reste toujours d’actualité…

Découvrez un extrait :

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici