«C’est du Belge» (RTBF) se fait une place royale même sans le Roi !

«C’est du Belge» (RTBF) se fait une place royale même sans le Roi !
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le magazine lifestyle et haut de gamme de la RTBF se porte bien. Gerald Watelet revient sur les changements récents apportés au programme.

Avec près de 20% de parts de marché la semaine dernière, «C’est du Belge» reste une valeur sûre chaque vendredi à 20h20 sur la RTBF. D’autant qu’avec la mise au placard de «Place Royale», le magazine a un boulevard (du Souverain) devant lui. Et ce, même si l’actualité des têtes couronnées n’est plus dans la ligne éditoriale du magazine…

«J’insiste vraiment sur le fait qu’on a enlevé le côté royal, non pas parce qu’on n’en voulait plus», confesse Gerald Watelet. «Mais on s’est rendu compte qu’il y avait tellement de choses dont on pouvait parler sur ce qui se fait en Belgique, que suivre le Roi ou la famille royale devenait presque « obsolète »».Un terme que Watelet tient à nuancer…

Au niveau de la présentation, les choses ont également évolué. «Mes textes sont moins rédigés», avoue le présentateur. «Je raconte des histoires, et puis quand on présente seul, on n’est plus dans un échange ‘ping-pong’ qui faisait perdre du naturel. L’émission y a beaucoup gagné en qualité et en proximité.»

Et le public ? «Il a tendance à se rajeunir», sourit Gerald Watelet. «Nous faisons des sujets plus courts et plus cools. Les anciens sont toujours là, mais on remarque que le public se renouvelle.»

«« C’est du Belge » reste un grand bonheur pour moi, c’est mon bébé !», conclut l’animateur qui partage son agenda désormais entre Paris, Charleroi et Bruxelles, pour France 2 et la RTBF.

Pierre Bertinchamps

L’actualité royale belge n’est pas assez chargée que pour la traiter plus que ce qui se fait tant dans les JT que dans le magazine. «La famille royale ne donnant pas grand-chose de plus comme communication ou comme information complémentaire sur ses activités, je ne vois ce qu’on pourrait offrir de plus aux téléspectateurs avec ce fonds de commerce», ajoute-t-il.

La formule sans les bijoux de la couronne semble plaire tout autant ! «Nous sommes beaucoup plus contents de pouvoir parler de tout ce qu’on veut. La dernière émission avec Philippe Geluck a fait 19,9% de parts de marché. On n’avait jamais fait ce score là avant !»

Le magazine a 12 ans, mais ne tourne pas en rond. «On trouve toujours des sujets. Il y a toujours des nouvelles choses et des événements», explique Gerald. «L’idée d’avoir un rédacteur en chef spécial a très bien marché. On va voir si on ne va pas le reproduire. Ce ne serait pas systématique ! Parce que dès que l’on rend les choses systématiques, on s’emprisonne. Nous voulons garder un maximum de liberté d’édition, pour justement proposer des émissions à chaque fois très différentes.»

Au niveau de la présentation, les choses ont également évolué. «Mes textes sont moins rédigés», avoue le présentateur. «Je raconte des histoires, et puis quand on présente seul, on n’est plus dans un échange ‘ping-pong’ qui faisait perdre du naturel. L’émission y a beaucoup gagné en qualité et en proximité.»

Et le public ? «Il a tendance à se rajeunir», sourit Gerald Watelet. «Nous faisons des sujets plus courts et plus cools. Les anciens sont toujours là, mais on remarque que le public se renouvelle.»

«« C’est du Belge » reste un grand bonheur pour moi, c’est mon bébé !», conclut l’animateur qui partage son agenda désormais entre Paris, Charleroi et Bruxelles, pour France 2 et la RTBF.

Pierre Bertinchamps

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici