«C’est du belge» : 15 années de fiertés noires-jaunes-rouges avec JCVD !

Marie-Hélène Vanderborght et Jean-Claude Van Damme © RTBF
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Ce vendredi à 20h20 sur La Une, le magazine de Gérald Watelet célébrera comme il se doit ses 15 années d’existence avec pas mal de surprises.

Depuis 2005, «C’est du belge», ce sont 120 émissions, 1960 reportages et près de 16.000 heures de tournage en Belgique ou à travers le monde. Ce vendredi soir, l’émission qui devait, au départ, contrecarrer le succès de «Place Royale» sur RTL, fêtera ses 15 ans, sans la famille royale mais avec un parrain de prestige, Jean-Claude Van Damme.

«« C’est du belge » m’évoque le sentiment d’appartenir à un vrai pays, une vraie communauté», décrit Gérald Watelet, animateur depuis 2011 et le départ de Thomas Van Hamme. «Encore plus maintenant qu’au début. Pour la simple et bonne raison que l’ADN a changé et qu’on s’intéresse à quiconque fait quelque chose de bien et de qualité peut passer dans le programme». C’est vrai que «C’est du belge» a rangé la famille royale au placard, pour diverses raisons. «Le gotha n’est plus le prétexte de l’émission, c’est clair. On est devenu une émission feel good.» Malgré l’étroitesse de notre royaume, les sujets pleuvent. «La grille est quasi pleine jusque la fin de la saison, et on reporte déjà des sujets pour l’année prochaine.»

«C’est du belge» est devenu un label. «Dans l’esprit des gens, c’est un programme qui parle du positif. Nous ne sommes pas là pour juger ou faire de l’investigation, mais pour montrer un savoir-faire des gens affirmés ou bien encore inconnus. Il y a un certain calibrage dans nos reportages, et ça se sait. Les gens sont très fiers de passer dans l’émission. Je me souviens que du temps où on parlait encore beaucoup de la royauté, on nous prenait pour une émission de vieux», conclut Gérald Watelet.

Pour Marie-Hélène Vanderborght, éditrice et chroniqueuse depuis 13 ans, «C’est du belge» est un magazine qui met en avant le talent des autres. «C’est une émission très positive, et c’est ce que j’aime ! On fait beaucoup des rencontres avec des gens passionnés et on les partage avec le téléspectateur. C’est ce qui me tient à cœur.» En tant qu’éditrice, il faut parfois trancher… «Une bonne émission, c’est comme une recette. Il faut mettre un peu de tout. Des sujets plus légers, ou avec du fond. On doit se tenir à l’ADN bien particulier qui est celui de l’excellence, du glamour, du savoir-faire. Si on a ses mots-là en tête, on trouve des sujets pour « C’est du belge' »»

Lors du départ de Barbara Louys, en 2015, Marie-Hélène Vanderborght a pris du galon et n’a pas repris le flambeau de la co-animation. «Non, j’étais bien en arrière-plan ! Mais j’aime bien faire du terrain. Je continue à faire des sujets, pas toujours face caméra. Je ne pourrais pas faire le métier d’édition, si je n’avais pas pu garder le contact avec les gens. C’est ce qui me plait avant tout.»

«En 15 ans, ce qui est frappant, c’est qu’au départ, on devait pousser les gens à parler de la fierté des Belges. Aujourd’hui, elle s’est imposée. On ne doit plus la revendiquer, c’est même presque devenu un label positif», conclut-elle.

Parmi les surprises de la soirée, une rencontre avec Jean-Claude Van Damme. Depuis 2005, les agendas n’avaient jamais réussi à se caler entre la star et la production, mais JCVD a évidemment une place de choix dans «C’est du belge», non ?

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