«C’est ça l’amour» : portrait émouvant d’un père largué

Ce portrait touchant d'une famille en crise est dépeint sans jugement © Arte/Mars Films

Bouli Lanners est irrésistible en père largué par sa femme dans «C’est ça l’amour» de Claire Burger, à voir ce mercredi à 20h55 sur Arte.

«Ce qui m’a plu, c’est la fragilité de ce père de famille. Sa femme l’a quitté en lui laissant ses deux filles. C’est moralement et politiquement incorrect, mais on ne la juge pas», sourit l’acteur belge de 56 ans.

La réalisatrice a choisi de tourner l’histoire de Mario dans sa ville natale de Forbach, en Lorraine. Elle le fait se balader entre son boulot de fonctionnaire, un atelier théâtral, dans lequel il tente de trouver sa place, et sa petite maison où ses filles Nikki (Sarah Henochsberg) et Frida (Justine Lacroix) lui donnent du fil à retordre. Assez vite, cet homme triste devient un héros obstiné et émouvant, qui ne renoncera à rien pour revenir à la vie !

«En plongeant au cœur d’une ville et d’une famille, dans un moment de crise, je voulais observer les liens qui se font et se défont au gré des incompréhensions mutuelles et des prises de positions hâtives. Mario n’est pas le seul à batailler pour conserver du lien. Nikki et Frida sont, elles aussi, en quête d’amours naissants», raconte la cinéaste qui s’est inspirée de la séparation de ses parents.

«Je voulais bosser le portrait d’un homme délicat et tendre, loin des clichés de la virilité. J’ai été élevée par un homme comme ça.» Et elle a craqué sur l’immense sensibilité de Bouli…

Cet article est paru dans le Télépro du 11/11/2021

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