Ces vedettes qui ont loupé (de peu !) l’Eurovision
Si cette compétition musicale a ses stars comme ABBA, Céline Dion ou Loïc Nottet, d’autres chanteurs célèbres s’y sont essayés. En vain !
L’année 2020 restera dans l’histoire du Concours Eurovision de la chanson comme celle de la suppression. Avec la crise du coronavirus, les organisateurs ont été contraints d’annuler les festivités qui devaient se déroulées du 12 au 16 mai.
L’année prochaine, les Pays-Bas gardent la main pour l’organisation (et peut-être dans la ville de Rotterdam qui doit encore se prononcer) et la production des trois shows. Les quarante et un pays en lice pourront, s’ils le souhaitent, conserver leurs candidats.
C’est ce que fera la Belgique où la VRT reconduit le groupe Hooverphonic. Tout comme en Suisse où c’est un petit protégé de Mika dans «The Voice – La plus belle voix» (TF1), Gjon Muharremaj, qui concourrait en français. Pour la France, France 2 se tâte et Tom Leeb n’est pas encore assuré de fouler la scène européenne.
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Des rendez-vous qui risquent d’être manqués pour pas mal d’artistes… Quoi qu’il en soit, les chansons devront toutes être inédites pour l’édition 2021, comme le stipule le règlement.
Des étoiles plein les yeux
Rater l’Eurovision, d’autres chanteurs célèbres l’ont fait. Certes, au moment de leur participation, ils n’étaient pas plus connus que Lara Fabian, France Gall, Céline Dion ou Sandra Kim. Mais ils ont tenté leurs chances, des étoiles plein les yeux. Plongée dans l’histoire de l’Eurovision, à la découverte d’artistes en quête de gloire devant tout un continent…
En 1970, lors de la sélection belge de la RTBF, un certain Frédéric François, fraîchement découvert par le public, joue le jeu. Son titre «Comme tous les amoureux» ne sera pas retenu.
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Huit ans plus tard, un autre de nos chanteurs de charme répondra à l’appel de la chaîne publique : Frank Michael. «À qui parler d’amour» ne fera pas le poids face à «L’Amour ça fait chanter la vie» de Jean Vallée. Paul Louka et Franck Olivier étaient aussi de la partie, cette année-là. Pas démonté pour autant, le Liégeois refera une tentative vaine en 1988.
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À deux reprises, Lou Deprijck essayera de décrocher son ticket. Tout d’abord en 1977 avec «Two Man Sound», dans la sélection flamande, puis en 1980, sous la bannière de Lou & The Hollywood Bananas, mais le public préfèrera un groupe encore plus déjanté, Telex…
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Conquérir l’Europe
Plus récemment en 2005, une certaine Tiffany Ciely concourait contre Nuno Resende, préféré pour Kiev. Dix ans plus tard, la chanteuse reviendra à l’avant-scène sous le nom de Typh Barrow. Et c’est le concept «The Voice» qui réunit à nouveau les deux artistes : lui est resté candidat dans la version de TF1 en France, elle est devenue coach dans «The Voice Belgique», avec la jolie carrière que l’on sait.
Côté flamand, on retiendra qu’en 1989, le Boogie Boy, alias Paul Ambach, le juré de «Belgium’s Got Talent» sur RTL (en 2012 et 2013) s’y est collé ; et qu’en 1999, les superstars de la pop enfantine, le girls band K3, voulaient déjà conquérir l’Europe. On a eu chaud !
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En France, quelques pointures ont également souhaité lancer leur carrière grâce à l’Eurovision. En 1960, Bourvil, fait partie de la sélection interne de la RTF. Il propose, en duo avec Pierrette Bruno (amie que l’on retrouvera également dans la pièce «La Bonne planque»), mais c’est Marcel Amont qui est préféré par la télévision française avec la chanson «Tom Pilibi».
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Malheureusement pour le chanteur de music-hall, la chaîne trouvait que le morceau sonnerait mieux avec une voix féminine. La toute jeune Jacqueline Boyer (18 ans) est choisie, et ironie du sort, elle remporte la compétition. Marcel Amont reviendra en 1980, mais ne sera toujours pas sélectionné.
Coiffé au poteau
L’année 2010 aurait pu être une bonne année pour nos voisins. Christophe Willem, Julie Zenatti et Emmanuel Moire étaient dans les petits papiers de France Télévisions. C’est ce dernier qui devait partir pour Oslo, sauf qu’un problème de maisons de disque met le projet à néant. Moire reviendra dans la sélection «Destination Eurovision» en 2019, sur France 2, comme Chimène Badi, mais ils se feront coiffer au poteau par Bilal Hassani.
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En 2017, France 2 avait également contacté quelques jeunes artistes comme Tal, Claudio Capéo ou Slimane. Tout frais sorti de «The Voice», le chanteur a décliné. Il ne voulait pas, refaire le même schéma qu’Amir (en 2016) : le garçon qui sort de «The Voice» et qui fait l’Eurovision. Aucun des trois ne participera.
La route est longue
Mais la plus belle «revanche» de l’Eurovision se passera en 1983. Les téléspectateurs découvrent un groupe ultramarin : La Compagnie créole qui propose «Vive le douanier Rousseau». La formation terminera deuxième de la sélection derrière Guy Bonnet. Le titre sera un tube et s’écoulera à plus de 400.000 exemplaires rien qu’en 1983. La Compagnie créole deviendra un groupe culte des années 1980.
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Enfin, la route de l’Eurovision est parfois longue, et le groupe ABBA le sait mieux que quiconque. Avant de proposer le standard indétrônable de la compétition, le tube «Waterloo» en 1974, les quatre suédois avaient déjà tenté l’aventure, un an auparavant avec «Ring Ring». Personne n’y a cru, Agnetha, Bjorn, Benny et Anni-Frid ont terminé troisième de la sélection nationale.
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À l’Eurovision, l’important ne serait tout simplement pas de participer ?
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 7/5/2020
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