Ces candidats qui ont participé au moins deux fois à l’Eurovision

Onze ans plus tard, Loreen revient pour représenter la Suède © Getty Images
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Plusieurs lauréats ont tenté l’Eurovision à plusieurs reprises. Une bonne idée ?

Cette année, la Suède envoie à nouveau Loreen au front. Souvenez-vous, en 2012, la chanteuse remportait le Grand-Prix avec le titre entraînant «Euphoria». C’est une des meilleures ventes de singles de l’Eurovision, la décennie passée.

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Pour Liverpool, les Scandinaves remettent le couvert : Loreen revient avec le titre «Tattoo». Les bookmakers lui prédisent déjà la victoire…

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Un autre retour : Marco Mengoni, qui vient de faire un carton en concert, en Belgique. L’Italie le renvoie avec la chanson «Due vite» pour faire mieux que la 7e place en 2013, à Malmö.

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Pas très varié

Au début de l’Eurovision, les chaînes de télévision participantes envoyaient souvent les mêmes chanteurs puisque, rappelons-le, il s’agit d’un concours de chansons et non d’interprètes. Ainsi Fud Leclerc, notre premier candidat, a participé de 1956 à 1962 pour l’INR/RTB. Côté flamand, Bob Benny et Louis Neefs ont eu la cote auprès de la BRT jusqu’en 1969.

La première gagnante à se représenter est la toute première victorieuse du concours, la suissesse Lys Assia. «Refrain» remporte le Grand Prix (on ne sait toujours pas comment !) en 1956 et la chanteuse retentera l’aventure à deux reprises, sans succès.

Même schéma pour Corry Brokken qui offre la première victoire aux Pays-Bas en 1957 avec «Net als toen». Ses deux autres participations ne feront pas d’étincelles.

Pour l’Autriche, la star Udo Jürgens et son «Merci Chérie» convainquent les jurys européens en 1966, après deux tentatives en 1964 et 1965.

Du côté francophone, pour le Luxembourg, Jean-Claude Pascal est couronné avec un titre avant-gardiste et peu compris à l’époque, «Nous les amoureux» en 1961. Vingt ans plus tard, «C’est peut-être pas l’Amérique» sera un succès chez nous, mais pas en Europe où il termine à la 11e place.

En 1962, Isabelle Aubret doit sa popularité à sa victoire pour la France. Paradoxalement, «Un premier amour» n’aura pas le succès de «La Source» (1968) qui se classa 10e sur 17 participants.

Mister Eurovision

En 1980, un Australien débarque sous la bannière de l’Irlande. Johnny Logan fait l’unanimité avec «What’s Another Year». Sept ans plus tard, à Bruxelles, Logan fait un nouveau carton avec «Hold Me Now». Avec ses deux victoires, il prend le surnom de Mister Eurovision. En 1992, il décrochera un 3e trophée pour le titre «Why Me ?», interprété par Linda Martin. À l’heure actuelle, aucun gagnant n’a réussi à réitérer son exploit…

Pourtant ces dernières années, plusieurs artistes ont essayé d’égaler l’Irlandais : le Norvégien Alexander Rybak (vainqueur en 2009 avec «Fairytale») n’arrivera pas au-delà de la 15e place en 2018.

Mieux, pour l’Allemagne, Lena Meyer-Landrut obtient le Grand Prix avec «Satellite», en 2010. Parti d’une blague, nos voisins décident que Lena rejouera son titre l’année suivante à Düsseldorf. Une sélection nationale lui trouve une chanson, mais malgré une promo d’enfer, la chanteuse de Hanovre finira 10e.

Différences Nord-Sud

En Belgique, côté francophone, Jean Vallée participera à deux reprises, en 1970 et 1978. Nicolas Dorian, du groupe Witloof Bay (2011), est revenu en tant que choriste-danseur de Loïc Nottet en 2015, puis comme chef de chorale pour l’Eurovision Choir (L’Eurovision des Chorales) en 2019 à Göteborg. 

Cet article est paru dans le Télépro du 11/5/2023

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