Après plus de cinq cents maisons visitées chaque week-end en treize années d’antenne, il a dû prendre la porte : depuis quelques mois, c’est dans un camping d’Esneux, au bord de l’Ourthe, qu’il a trouvé refuge.
Loin des chantiers sans fin, celui qui présente «Une brique dans le ventre», sur La Une, a développé une sorte d’allergie à tout ce qui touche le «home sweet home» ! Il s’explique en exclusivité.
Que vous arrive-t-il au juste ?
Ça a commencé il y a à peu près un an, alors que je visitais avec l’équipe de l’émission la 342e «maisonbasseénergieavecgrandesbaiesvitréesetséjourouvertsurlacuisineavecfourvapeursansoublierlastucegenialissimepourintégrerdesplacardsinvisiblessouslescalier»… Je me suis rendu compte que je n’en pouvais plus de m’extasier devant ces bâtisses, que la plupart d’entre nous ne pourrons jamais nous payer. Les odeurs de plâtre et de peinture me donnent des boutons : la maquilleuse de l’émission fait chaque semaine des prouesses pour que ça ne se voie pas !
Y a-t-il une chance de guérison ?
Le médecin m’a conseillé de revendre ma maison, et de partir vers un habitat plus «naturel» : yourte, grotte ou camping ! J’ai choisi cette dernière option, en rachetant du matériel démobilisé des «Carnets du Bourlingueur». Philippe Lambillon ne l’a jamais utilisée cette caravane : Monsieur préfère prendre l’avion pour des contrées exotiques !
Entretien : Gilles LEPÊCHEUR
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