Cédric Wautier : «Chassepierre, venez-y les yeux fermés !»

Cédric Wautier revient dès qu’il peut dans ce charmant et bouillonnant village ardennais
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

L’animateur va remuer ciel et terre pour défendre la commune de Chassepierre dans «Mon plus beau village», ce samedi à 20 h 20 sur La Une.

Habitué des belles pierres, le présentateur d’«Une brique dans le ventre» devient, le temps d’un été, ambassadeur du village de Chassepierre, près de Florenville. Une bourgade qu’il connaît, même s’il n’en est pas originaire. «J’ai toujours aimé y aller avec mes enfants dans le cadre du Festival des arts de la rue», détaille Cédric Wautier. «Et quand je pars en balade avec mon van, j’aime faire une halte dans la région.» Le Bruxellois est tombé en amour pour la bourgade luxembourgeoise.

D’où vient cet amour pour Chassepierre ?

J’y viens depuis dix ans faire les directs radio de La Première, qui couvre le Festival des arts de la rue. J’y ai tissé des liens avec les habitants. Ce sont d’énormes fêtards, et j’en ai fait des fêtes… C’est une ambiance que j’aime. Et le village est magnifique. C’est pourquoi j’avais envie de défendre l’âme de Chassepierre.

Quel est son atout ?

La solidarité. Les villageois s’entendent tous très bien et se démènent pour que «leur» Festival des arts de la rue se passe sans encombres. La commune est située en bord de Semois, c’est juste magnifique. Allez-y les yeux fermés.

Vous êtes déjà sous le charme…

Ce n’est pas une histoire d’amour… Mais la première fois que j’y suis allé, mon assistant était Pierre-Henri Heyde, qui connaît le village sur le bout des doigts. Après trois minutes, je faisais partie de la famille, après un quart d’heure, je recevais un Orval, et moins d’une demi-heure plus tard, je tapais sur des percussions… Ça s’est terminé à 6 h du matin chez une habitante qui nous faisait des omelettes. Ils sont quasi tous cousins, et on est allés de maison en maison… C’était mon baptême à Chassepierre !

Est-ce un rôle difficile d’être ambassadeur d’un village ?

Je ne me suis pas pris la tête. Je n’avais pas envie de jouer un jeu. Si je le fais, c’est que ça me plaît. Et le job n’a rien de compliqué si vous vous sentez bien et que les rencontres sont enrichissantes. Vous avez juste envie de les défendre. Je ne pensais pas me prendre au jeu ni qu’il y aurait un petit côté compétition dans le programme.

Vous allez mouiller littéralement le maillot…

Le kayak, c’est la partie reposante (rires)… Parmi les petites surprises, j’ai une arrivée particulière où je vois Chasse-pierre dans les airs, mais je n’en dévoile pas plus… Je dois avouer que j’ai eu énormément de chance, je suis le seul de la bande qui a pu compter sur deux jours et demi de beau temps pour les tournages.

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