Dans «Examen de conscience», ce vendredi à 21h05 sur France 2, la comédienne de 47 ans incarne Caroline, une psychiatre qui, pour sauver sa famille, doit décrypter le comportement menaçant d’un de ses patients. Cécile Bois nous en parle un peu plus dans cet extrait d’une interview à retrouver en intégralité dans le Télépro du 3 octobre.
Pourquoi ce personnage vous a-t-il séduite ?
J’ai aimé qu’elle soit aux antipodes de Candice Renoir. Là où Candice est extravagante, Caroline est d’une extrême sobriété, discrète et, de la parole jusqu’à la voix, dans une totale retenue. Comme tout est petit chez elle, elle a une petite voix douce, elle vit dans une petite ville où elle mène une petite vie. Même ses réactions sont mesurées au point qu’elle ose à peine respirer. Mais elle est submergée par quelque chose qu’elle retient depuis des années. J’ai ressenti un immense plaisir à l’incarner car cet exercice me permettait de sortir totalement de Candice.
Que pensez-vous de la culpabilité et de la vengeance, deux thématiques abordées dans le téléfilm ?
Comme la peur, la culpabilité est un sentiment qui nous bloque. Ces chaînes nous empêchent d’avancer, de nous dépasser et de vivre librement. Même si je reconnais que j’éprouve un certain plaisir à voir les gens récolter ce qu’ils ont semé, la vengeance ne m’intéresse pas parce que ce sentiment est nourri par la haine et l’amertume.
Est-il important de vous investir dans d’autres personnages que Candice Renoir ?
Au fil des années, c’est devenu essentiel parce qu’au bout de huit ans avec Candice, je la connais bien. Je l’aime toujours autant car, à chaque saison, les scénaristes me gâtent en écrivant des enquêtes que je suis vraiment contente de tourner. Mais, comme au théâtre, lorsqu’on joue un rôle très longtemps, pour se renouveler et éviter la routine, on a besoin d’aller voir ailleurs. Au retour de ces petites incartades, j’ai à chaque fois un plaisir fou à retrouver Candice.
