Ce spécialiste belge des effets spéciaux a participé à «Star Wars 7»

Ce spécialiste belge des effets spéciaux a participé à «Star Wars 7»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Luc Mongin travaille pour la société de George Lucas depuis vingt ans.

Il apparaît aux génériques de «Men in Black», «Avatar», «Pirate des Caraïbes»… Spécialiste des effets spéciaux du dernier «Stars Wars», le Belge Luc Mongin est un des hommes invisibles du cinéma américain.

Il fait partie des invités de la prochaine spéciale «Star Wars : l’incroyable légende» de Jean-Michel Zecca (le 10 décembre, 19.45, RTL-TVI).

Depuis vingt ans, il a intégré l’équipe des têtes pensantes et créatives des mythiques studios IL&M (Industrial Light & Magic). Son grand patron est George Lucas.

Comment avez-vous rejoint l’entreprise IL&M de George Lucas ?

J’ai démarré dans la publicité pour la chaîne MTV. Ensuite, en 1996, j’ai rejoint ILM à San Francisco où j’ai été converti à l’ordinateur et je suis passé de la caméra du monde physique au virtuel. J’ai pu mélanger mes acquis. J’ai débarqué donc sur le tournage de «La Menace fantôme», premier épisode de «Star Wars». Chaque film a ses demandes d’innovations à assurer.

La saga «Star Wars» est synonyme d’effets spéciaux sophistiqués. Quel plaisir personnel en tirez-vous ?

Vous savez, je me fais surprendre sur chaque film ! On progresse tellement vite, on trouve des raccourcis. On fait encore des modèles miniatures, mais cette partie du boulot s’est réduite. La nature physique apporte quand même toujours un plus. Ici, «Le Réveil de la force» est retourné à l’esprit des trois premiers «Star Wars» de George Lucas et touchera une nouvelle génération de spectateurs.

De quel effet êtes-vous le plus fier jusqu’à présent ?

Sur «Magnolia», avec Tom Cruise, j’ai eu d’excellents rapports avec le cinéaste Paul Thomas Anderson. Pour la fin du film, on a dû créer une pluie de grenouilles. Cela nous a demandé des semaines de tournage. On démarrait à 18 heures pour terminer vers 7, 8 heures du matin. Ce phénomène se produit en Arizona, au bord d’un lac, où le soleil réchauffe la terre si vite que les grenouilles se fondent dans les nuages, suite à l’évaporation rapide de l’eau, avant de retomber sur le sol. En studio, on avait des grenouilles en caoutchouc pour couvrir le sol. Pour le mouvement de la pluie, en l’air, il fallait les filmer en réel.

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Caroline Geskens

Retrouvez la suite de cet entretien dans Télépro en librairie dès le 3 décembre

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