Cats on Trees, nouveaux coaches de «The Voice Belgique» : «On est prêts à se battre !» (interview)

Le duo toulousain évoque pour la première fois sa nouvelle mission dans la saison 5 du télécrochet de La Une.

Productrice de «The Voice» (La Une), Leslie Cable aime l’audace. Elle a recruté le duo de Cats on Trees comme coaches parce que «ce sont des jeunes qui ont déjà une carrière, qu’ils sont dans la mouvance musicale actuelle et qu’on les suit depuis qu’ils sont bébés !»

À la présentation de la nouvelle grille de rentrée de la RTBF, Nina Goern et Yohan Hennequin, alias Cats on Trees, étaient plutôt discrets. Dans leur loge, ils étaient heureusement plus volubiles !

Depuis près de deux ans, ils ont écumé les scènes de France et Belgique, les festivals… Invités partout, ils ont fini par rééditer leur album à succès, comprenant une nouvelle version de leur collaboration sur «Jimmy» avec Calogero, et quatre remixes plus électro pop de leurs titres-phares, dont leur fameux tube mélancolique «Sirens Call».

Et ces Toulousains ont accepté de participer au télécrochet de La Une… Une aventure qui démarre vraiment pour eux en novembre prochain, lors des enregistrements des auditions à l’aveugle.

Pourquoi avez-vous accepté d’être coaches ?

Yohan : On était venu chanter à «The Voice». On a aimé la simplicité de l’accueil. On adore, en plus, la Belgique. Les Belges sont spontanés. Cela nous plaît.

Comment voyez-vous votre rôle dans «The Voice» ?

Yohan : Comme des accompagnateurs. Depuis nos débuts, nous bénéficions de la bienveillance d’une équipe qui nous entoure, qui nous a permis d’éclore et de nous exprimer. Notre but est de reproduire la même façon de faire. On va apporter notre expérience et rechercher des sensibilités, des voix qui nous touchent. On est dans un esprit de rencontre, mais on est prêt à se battre pour un talent et pour l’accompagner à long terme..

Nina : J’espère apprendre aussi des talents et être touchée. Ce sera un échange. On n’a pas d’expérience de ce genre de concours. On n’a pas d’attente particulière, à part celle de rencontrer d’autres artistes, d’autres personnalités. On espère présenter une équipe mélangée de talents.

Comme vous êtes musiciens, si un talent joue d’un instrument, cela aura de l’importance, non ?

Nina : C’est très intéressant. Car quand on s’accompagne d’un instrument, guitare ou piano, on donne autre chose, c’est différent. L’instrument peut sublimer une voix. Il y a de l’émotion dans la mélodie comme dans la voix.

Aux auditions à l’aveugle, vous aurez un seul buzz pour deux. Comment allez-vous fonctionner ?

Yohan : On se comprend facilement, sans se parler. Il y aura peut-être débat ?

Nina : Mais on va se concerter ! On ne sera pas forcément d’accord tout le temps. De toute façon, on pourra lire nos émotions sur nos visages. On ne peut pas tricher devant les caméras. En télé, j’ai une tendance à être un peu pétrifiée. Il va falloir que je dépasse ça. (sourire)

Entretien : Caroline Geskens