Cathy Immelen reprend «Culture Club» sur Tipik : «Un agenda pour les quadra…»

«Il faut donner l’envie de consommer la culture !» © RTBF/Ophélie Longuepée
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Nouvelle formule et nouvelle présentatrice pour l’agenda culturel de Tipik, à voir ce samedi à 23h10.

Après le départ de Marco Leulier, «Culture Club» revient au concept originel, avec des chroniqueurs en plateau.

Cathy Immelen, parlez-nous de cette nouvelle formule…

Ce ne sera plus un jeu comme la saison dernière. L’émission ne trouvait pas son public. Nous revenons à une formule de talkshow avec des chroniqueurs et des séquences. Mais l’ADN reste le même : nous évoquerons les phénomènes de pop culture, les icônes et les artistes émergents. Il s’agit de donner aux téléspectateurs l’envie de consommer de la culture en Fédération Wallonie-Bruxelles : regarder des séries, lire des bouquins, aller voir des spectacles…

Ne serait-ce pas une marche arrière ?

Oui, on revient à ce qui a déjà été fait dans «Culture Club», mais avec un ton différent.

Établir un agenda enregistré à l’avance, c’est possible ?

Je travaille aussi sur «Alors on sort ?» (l’agenda culturel présenté par Joëlle Scoriels après le JT de 13 h et avant le 19 h 30, ndlr). Les infos culturelles nous arrivent des semaines en amont. Pierre Niney, par exemple, est à l’affiche d’un film en septembre. J’ai visionné le long métrage en mai et je l’ai déjà rencontré. Il est donc possible de prévoir. Cela dit, nous ne serons pas dans de l’actualité super chaude. Mais l’analyse avec du recul est aussi intéressante.

Quel est le public cible ?

Celui de Tipik, c’est-à-dire les «jeunes adultes». Nous nous adressons à ceux qui sont nés dans les années 1980.

C’est un peu votre retour à la télé ?

Je suis présente toutes les semaines dans «Le 8/9» pour parler cinéma. «Culture Club» ne va représenter que deux heures dans mon agenda hebdomadaire, mais quand je suis arrivée sur le plateau pour le numéro zéro, j’étais stressée. La radio est mon média chouchou, même si revenir en télé n’est pas mal non plus. J’aime ce que je fais !

Cet article est paru dans le Télépro du 14/9/2023

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