Catherine Marchal : «J’alterne les profils»
Avec Isabelle Otero, elle forme un duo qui nous emmène au pied des montagnes du Béarn, dans les Pyrénées, pour mener l’enquête. Le téléfilm «Meurtres en Béarn» est diffusé ce dimanche à 20h55 sur La Une.
Dans ce nouvel opus de la collection «Meurtres à…», deux anciennes amies tentent d’élucider l’assassinat de l’épouse d’un notable.
Quel est le thème principal de cet épisode ?
L’amitié presque indestructible qui lie Hélène et Jeanne. Ce qui n’empêche pas une forte brouille entre elles, puisque leurs familles respectives ont été totalement brisées par un événement malheureux. Il y aussi la thématique de deux femmes, l’une veuve et l’autre séparée, qui n’ont pas eu besoin d’hommes pour devenir ce qu’elles sont.
Vous reconnaissez-vous dans le personnage d’Hélène ?
Non, j’ai la sensation de n’avoir pas grand-chose de commun avec cette élégante bourgeoise carriériste qui n’a pas hésité à déménager pour monter en grade, contrairement à son amie Jeanne, qui a préféré continuer à travailler dans sa région.
Êtes-vous satisfaite de jouer encore un flic ?
J’en ai joué un certain nombre, mais j’ai l’impression d’être plutôt spécialiste des rôles de femmes fortes. Entre flic, avocate ou cheffe cuisinier, j’arrive à alterner les profils. Pour moi, le flic représente la fonction. Ce que je joue en priorité, c’est l’histoire personnelle et différente de chaque personnage qui se cache derrière son métier.
Êtes-vous sensible à la légende qui est en toile de fond de l’enquête ?
Je ne suis pas très douée dans ce domaine, mais j’aime les légendes qui, pour moi, s’apparentent à des contes pour enfants. Dans cet épisode, celle de la reine Sancie est absolument affreuse. Nous avons tourné sur le pont de Sauveterre, celui de la légende. Au Moyen Âge, on y balançait les gens dans l’eau pour savoir s’ils avaient menti ou pas. Ne pas succomber à la noyade prouvait leur bonne foi !
Êtes-vous heureuse de jouer les guest ?
J’en suis d’autant plus heureuse qu’aujourd’hui, apparaître dans des séries ou des collections à succès est un peu un passage obligé. Savoir quel comédien n’a pas tourné dans un épisode de «Meurtres à…» est devenu une question presque fondamentale ! (Rire)
Vous tenez aussi l’un des rôles principaux dans «Ici tout commence» (La Une/TF1). Le plaisir de tourner dans un feuilleton quotidien est-il particulier ?
Je trouve intéressant et passionnant de jouer ce rôle après avoir acquis une solide expérience dans le métier. Je peux mettre au service de cette nouvelle façon de travailler un réel savoir-faire. Même si, pour les jeunes, c’est un tremplin formidable, vivre cette expérience en début de carrière est moins profitable. Et pour moi, tourner dans une ambiance gaie et festive, entourée de jeunes, est à la fois formidable et très instructif.
Cet article est paru dans le Télépro du 16/2/2023
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