Carnet rose au zoo
Ce samedi à 19h45, RTL-TVI lancera sa nouvelle émission «Planète zoo». L’occasion d’en apprendre plus sur les naissances au sein de ces parcs animaliers et d’en comprendre les enjeux.
Les zoos sont soit adorés, soit détestés, mais ils n’en restent pas moins une attraction touristique hautement fréquentée. En Belgique, il existe dix-huit parcs animaliers. Le plus connu est certainement Pairi Daiza, élu cette année encore meilleur parc européen dans sa catégorie. Cette réserve de 65 hectares attire tous les ans plus de deux millions de visiteurs. Sa renommée est surtout due à sa participation active dans la sauvegarde des espèces menacées. En 2018, le jardin zoologique avait investi trois millions d’euros dans la recherche scientifique, dans la sensibilisation des visiteurs et dans la mise en place de ces projets.
Tout un processus
Afin de sauvegarder des animaux comme les grands kangourous, les hippopotames, les pandas, les vautours moines ou encore les singes-écureuils, espèces menacées d’extinction, les naissances jouent un rôle primordial. Si certains parcs tentent de programmer ces dernières, ce n’est pas le cas de Pairi Daiza. Toutes les naissances sont le fruit d’accouplements naturels. Chaque année, des centaines de bébés voient le jour. Néanmoins, la reproduction de certaines espèces nécessite une intervention scientifique. C’est notamment le cas des pandas. Ainsi, les jumeaux noirs et blancs, nés en août 2019, sont le résultat d’une insémination artificielle.
Après chaque naissance, les bébés sont immédiatement installés avec leur mère et isolés quelques jours. À l’exception des pandas, ces derniers sont placés la moitié du temps dans une couveuse afin d’optimiser leurs chances de survie. Tous ces animaux sont encadrés par une équipe de soigneurs et de vétérinaires qui se relaient en permanence.
D’autres participants
De façon générale, les parcs animaliers belges veillent à la préservation des espèces animales. En Wallonie, on peut notamment citer le Domaine des Grottes de Han, près de Rochefort, participant à la sauvegarde des bisons d’Europe, mais également le Monde sauvage d’Aywaille. Chaque année, ce parc accueille cent cinquante nouvelles naissances, dont certaines particulièrement rares. Girafes, lions, ours polaires, ici aussi le personnel n’intervient pratiquement pas dans le processus d’accouplement et de mise au monde.
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