Carlo de Pascale : «La marche CAP48 ? Un mini-challenge personnel !»

Carlo de Pascale : «La marche CAP48 ? Un mini-challenge personnel !»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le spécialiste de la bonne bouche sur La Première et dans les «Pigeons» partira du bon pied, samedi pour les 100 km de CAP48.

Pour la 4e fois, les animateurs de la RTBF vont relever le défi des 100 kilomètres de CAP48. 30 heures pour rallier Gesves (près de Namur) au studio de la soirée de clôture de l’opération à Liège, à pied, et ramener un joli chèque.

Carlo de Pascale se lance dans l’aventure pour la première fois. Il avoue, pour débuter, que sa devise sera «qui va piano, va sano» ! «La première année, je n’en fais que 40, parce que je suis dans une année de remise en forme, et c’est déjà un mini-challenge personnel», confesse Carlo de Pascale.

Le cuistot d’«On n’est pas des pigeons !» promet faire la totalité du parcours en 2019.

Pourquoi participer aux 100km de CAP48 ?

Je me suis manifesté, quand j’ai su qu’on pouvait faire le parcours par tronçon. Même si je travaille sur plusieurs médias, je me suis mis dans l’équipe de François Heureux pour La 1ère. En plus, c’est bon pour la santé de le faire. Et puis, pour lever des fonds pour une association, il faut faire des choses. Une collègue m’avait dit que pendant la marche, les dons liés au défi avaient augmenté à ce moment-là. Il faut le faire, c’est une aventure incroyable.

Dans le spot de publicité, vous vous moquez un peu de votre embonpoint…

À fond ! Il y a aussi énormément de personnes avec un handicap qui font du sport, c’est presque du haut niveau, et ça permet d’effacer les différences physique aussi au niveau des performances. Moi qui suis en surpoids depuis des années, j’ai pris conscience de ça. La marche m’a permis de perdre dix kilos en un an. Ma participation aux 100 km ne se résume pas à ça, mais ça va faire du bien…

Et pour l’entraînement ?

Depuis le mois de mai, je me suis mis à marcher et à courir. Pour redémarrer, quand on a un peu de poids, la course est difficile, par contre, la marche est un bon compromis, on peut marcher vite ou plus lentement, mais on bouge. Le week-end dernier, j’ai marché 20 kilomètres, et je me suis dit «quel pouvoir avec rien qu’une paire de godasses !» On peut aller partout. On ne s’en rend peut-être pas assez compte. C’est aussi ça le but de la marche CAP48. Il y aura avec nous des personnes qui n’ont plus leurs deux jambes, mais qui vont faire l’effort.

Il y a eu un entraînement collectif ?

Quelques marches ont été organisées par l’équipe, mais ça ne se mettait pas dans mon agenda. J’ai donc fait un petit entraînement de mon côté. C’est-à-dire, des petites sorties de 5 ou 10 kilomètres. Je suis monté jusqu’à 23 km, dimanche dernier. Mais je suis paré pour faire les 40 km ! Ce qui m’effraie le plus dans le défi des 100 km, c’est de faire le tour de l’horloge sans dormir (la marche démarre à 14h30, le samedi, jusqu’au dimanche en soirée, NDLR). À ce stade, c’est difficile pour moi. Ceux qui l’ont déjà fait nous rassurent en disant qu’on tient le coup et qu’on ne le sent pas. Ici, je teste, et on verra l’année prochaine. Je préfère être modeste la première fois. Ce qui me rassure, c’est que déjà après les 23 kilomètres, je n’ai pas eu de problème ensuite.

Le parcours est facile ?

Attention, il y a pas mal de faux plats ! C’est vrai que sommet de la Belgique est à moins de 700 mètres, mais quand on a des collines qui se suivent les unes derrière les autres, c’est pas évident. Cet été, j’ai marché du côté de Lavaux-Sainte-Anne, on a quand même parcouru quelques dénivelés de 300 ou 400 mètres.  

Et pourquoi pas joindre l’utile à l’agréable en créant une marche gourmande ?

Ah, ah… vous lancez une idée, tiens ! Mais non, c’est pas non plus le but. L’idée des 100 km, c’est aussi le dépassement de soi. Mais c’est vrai que quand on conjugue la nourriture avec une association, c’est efficace pour lever de l’argent. Pendant «Viva For Life», à Charleroi, on a vendu des plats cuisinés sur place au profit de l’opération, et ça a cartonné. Je pense que ce côté «agréable» va rester pour «Viva For Life». Ici, on marche pour une cause, on met de côté l’idée de plaisir.

Sophie Moens, votre collègue dans «Bientôt à table», sur La 1ère va vous soutenir ?

Mais j’espère bien ! On travaille ensemble depuis douze ans, je vais lui demander de me parrainer ! (rires)

Comment vous sentez-vous à quelques heures du départ ?

Je n’ose pas être inquiet parce que je ne vais faire que 40 kilomètres, mais je suis hyper-motivé. Mes dernières marches personnelles me boostent bien parce que j’avais quand même un doute. La chose qui me fait peur, c’est quand je devrai arrêter à 40 km, c’est de rester sur ma faim et d’avoir envie de continuer.

Pour faire ce genre d’exercice physique, il faut une alimentation particulière ?

Je n’aime pas marcher le ventre plein, mais il faut quand même manger un peu. Je vais faire l’émission le matin avec Sophie Moens, puis je vais passer à quelque chose de léger. Mais dans mon sac à dos, il y aura des barres de sésames et des bananes pour prendre de l’énergie mais sans remplir l’estomac. Et pour les boissons, il faut boire peu, et par petits coups. La première heure, on conseille de ne pas boire.  

Entretien : Pierre Bertinchamps

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