Ce week-end, la générosité sera encore de mise pour CAP48. L’objectif est de dépasser les 5,8 millions récoltés en 2018. Mais pour faire quoi ?
Si vous êtes de sortie ce samedi et ce dimanche, il y a de fortes chances que vous tombiez sur des bénévoles qui vendent les carnets de Post-It CAP48, avec cette année, des illustrations vachement Schtroumpfs !
Mais que deviennent les 10€ ainsi récoltés. Tout d’abord, les petits ruisseaux faisant les grands fleuves, ils sont ajoutés aux promesses de dons et aux gros chèques institutionnels ou des entreprises. Rappelons que pour 40€ ou plus donnés à CAP48, une attestation fiscale est délivrée, et la réduction d’impôt s’élève à 45% du montant versé.
En 2018, avec les 5.811.029 euros récoltés, ce sont 145 projets qui ont pu être financés. 82% étaient en faveur de l’inclusion des personnes handicapées, et 18% pour les jeunes en difficulté. CAP48 ne verse pas d’argent directement dans les caisses des associations mais aide au financement pour l’achat, l’aménagement ou la construction d’infrastructures (43%) ; l’embauche de personnel et l’achat de matériel pédagogique (33%) ; et l’acquisition de véhicules adaptés (24%).
Comme le Télévie, CAP48 aide aussi la recherche médicale, notamment sur la polyarthrite. L’enseignement n’est pas oublié puisque cette année, deux écoles ont été rendues accessibles grâce aux dons. Six classes inclusives ont été créées, ainsi que 2 cursus de promotion sociale rendus accessibles.
Enfin, grâce à «Cap sur le sport» – qui tient particulièrement à cœur les marcheurs des 100 km de CAP48 – trois coachs handisportifs ont pu être engagés et 19 chaises multisports et handbikes ont été fournies à différents centres.
Pour donner et battre un nouveau record, en plus des Post It, les dons peuvent être faits via le site web de l’opération. Mais aussi par SMS au 4881 en mentionnant le numéro de compte IBAN (12 chiffres) suivi d’un espace et le montant versé. Enfin, le numéro de téléphone, 0800 9 48 81 sera ouvert dès 19h30, ce samedi 6 octobre, et les bénévoles du call center de N’Allo, à Gosselies, répondront aux appels et encoderont directement les promesses de dons.
L’important, cette année encore, c’est qu’on bouge ensemble !
Pierre Bertinchamps
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