CAP48 : les 100 km ont été au-delà de toutes les espérances !

CAP48 : les 100 km ont été au-delà de toutes les espérances !
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Julie Morelle et ses marcheurs ont rapporté 60.000€ aux Héliotropes, à Incourt, lors d’une marche de la solidarité pour Cap 48. Télépro était sur la ligne de départ à Marche-en-Famenne.

Ils étaient une centaine de personnes (60 employés de la RTBF et une quarantaine des partenaires) à prendre le départ de la 2e édition des «100 km de Cap 48», samedi après-midi. Une marche qui reliait – cette année – Marche-en-Famenne à Liège, au profit de Cap 48.

Comme l’an dernier, c’est Julie Morelle qui est à l’origine de cette marche de la solidarité. Cent kilomètres à parcourir pour relier la Famenne au studio de Cap 48, à Liège. «J’avoue que cette année, l’entraînement a laissé un peu à désirer», confesse la journaliste, juste avant le départ. «Je n’ai pas eu beaucoup de temps. C’était plus compliqué de m’entraîner mais je veux croire que ça va aller.»

Raphaël confesse que l’an dernier, la douleur après les 100 kilomètres était telle qu’il a eu plusieurs séances de kiné pour se remettre sur pieds. Classic 21 lance la course. Même discours pour Julie Morelle. «L’an dernier, j’étais épuisée après les 100 km. C’est un exercice assez éprouvant pour le corps, surtout quand on n’a pas l’habitude de le solliciter sur une si longue période. Mais apparemment pas suffisamment pour ne pas recommencer aujourd’hui !»

Au final, ce sont 60.000€ qui ont été récolté grâce au parrainage, c’est plus que prévu. De quoi donner du baume au cœur à Julie Morelle, et la motiver pour une 3e édition en 2017 ! «C’est un peu tôt pour le dire ! C’est super de le faire, mais il faut voir comment le corps amorti le choc. Je ne vais pas en rajeunissant !», sourit Julie Morelle. «Je le referai avec joie, mais idéalement, il faut se préparer, et c’est donc toujours en fonction de mon emploi du temps.»

Pierre Bertinchamps

La marche est parrainée, et les fonds récoltés seront reversé à l’ASBL  «Les Héliotropes» à Incourt, un centre de soins pour adultes atteints à la fois d’un handicap mental et de difficultés psychiatriques. La somme récoltée permettra de pérenniser l’activité du centre. Actuellement, l’ASBL reçoit 3.000€ par an de l’AVIQ et 4 conventions de «pénibilité» de 15.000 €. L’aide de CAP48 rendrait l’activité moins précaire et permettra d’offrir aux parents la garantie de faire de l’accueil thérapeutique pour leurs enfants.

À lire aussi : dans les coulisses de la grande soirée de clôture CAP48

Parmi les marcheurs, Jean-Pierre Jacqmin, le Directeur de l’Information de la RTBF qui cette année est «apte» à faire les 100 km. Chaque candidat marcheur doit passer une visite médicale pour savoir s’il n’y a pas de risques. L’an dernier, le patron de l’info s’était fait réformer. Cette année, il sera de la partie. Tout comme Raphaël Scaini qui représente sa station, Classic 21. «Mon intention était de faire les 100 km», explique l’animateur. «J’étais motivé, mais pour des raisons médicales, je n’ai pas pu avoir le certificat qui me donne accès aux 100 km. Je suis un peu déçu, mais très content de pouvoir faire 20 km. Je vais voir la chose de manière un peu plus détendue. Faire 100 km à pied, ce n’est pas une chose naturelle pour un être humain, dans sa vie de tous les jours. On flippait un peu l’an dernier, et même des personnes qui font régulièrement des trails.»

Raphaël confesse que l’an dernier, la douleur après les 100 kilomètres était telle qu’il a eu plusieurs séances de kiné pour se remettre sur pieds. Classic 21 lance la course. Même discours pour Julie Morelle. «L’an dernier, j’étais épuisée après les 100 km. C’est un exercice assez éprouvant pour le corps, surtout quand on n’a pas l’habitude de le solliciter sur une si longue période. Mais apparemment pas suffisamment pour ne pas recommencer aujourd’hui !»

Au final, ce sont 60.000€ qui ont été récolté grâce au parrainage, c’est plus que prévu. De quoi donner du baume au cœur à Julie Morelle, et la motiver pour une 3e édition en 2017 ! «C’est un peu tôt pour le dire ! C’est super de le faire, mais il faut voir comment le corps amorti le choc. Je ne vais pas en rajeunissant !», sourit Julie Morelle. «Je le referai avec joie, mais idéalement, il faut se préparer, et c’est donc toujours en fonction de mon emploi du temps.»

Pierre Bertinchamps

Le parcours sera un peu plus sportif, puisque la marche se fera principalement sur les sentiers de Grande Randonnée. «On m’a dit que ce serait plutôt des sentiers, ce qui – à priori – semblerait être une bonne nouvelle pour nos genoux, parce que le tarmac, l’an dernier, on l’avait ressenti dans nos articulations. Ce sera sportif, mais on est motivés !»

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Fort du succès de l’édition 2015, la liste des volontaires s’est vite complétée. «Quand on a fait un appel aux marcheurs, nous avons eu beaucoup de réponses», précise Julie Morelle. «Il n’y a pas eu de difficultés à trouver des candidats. On n’a même dû dire non à pas mal de personnes parce que le nombre de marcheurs est limité pour des raisons de sécurité et d’organisation.»

Pour le tracé de la marche, c’est une collaboration avec l’ASBL GR Sentiers qui gère 5.000 kilomètres de sentiers balisés pour la randonnée en Wallonie et à Bruxelles. L’association édite des guides et une revue pour pratiquer le sport dans les meilleures conditions. «Ce sera un vrai moment de partage entre collègues», ajoute-t-elle. «Ceux qui ont petit coup de mou pourront compter sur les autres pour les réconforter.»

La marche est parrainée, et les fonds récoltés seront reversé à l’ASBL  «Les Héliotropes» à Incourt, un centre de soins pour adultes atteints à la fois d’un handicap mental et de difficultés psychiatriques. La somme récoltée permettra de pérenniser l’activité du centre. Actuellement, l’ASBL reçoit 3.000€ par an de l’AVIQ et 4 conventions de «pénibilité» de 15.000 €. L’aide de CAP48 rendrait l’activité moins précaire et permettra d’offrir aux parents la garantie de faire de l’accueil thérapeutique pour leurs enfants.

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Parmi les marcheurs, Jean-Pierre Jacqmin, le Directeur de l’Information de la RTBF qui cette année est «apte» à faire les 100 km. Chaque candidat marcheur doit passer une visite médicale pour savoir s’il n’y a pas de risques. L’an dernier, le patron de l’info s’était fait réformer. Cette année, il sera de la partie. Tout comme Raphaël Scaini qui représente sa station, Classic 21. «Mon intention était de faire les 100 km», explique l’animateur. «J’étais motivé, mais pour des raisons médicales, je n’ai pas pu avoir le certificat qui me donne accès aux 100 km. Je suis un peu déçu, mais très content de pouvoir faire 20 km. Je vais voir la chose de manière un peu plus détendue. Faire 100 km à pied, ce n’est pas une chose naturelle pour un être humain, dans sa vie de tous les jours. On flippait un peu l’an dernier, et même des personnes qui font régulièrement des trails.»

Raphaël confesse que l’an dernier, la douleur après les 100 kilomètres était telle qu’il a eu plusieurs séances de kiné pour se remettre sur pieds. Classic 21 lance la course. Même discours pour Julie Morelle. «L’an dernier, j’étais épuisée après les 100 km. C’est un exercice assez éprouvant pour le corps, surtout quand on n’a pas l’habitude de le solliciter sur une si longue période. Mais apparemment pas suffisamment pour ne pas recommencer aujourd’hui !»

Au final, ce sont 60.000€ qui ont été récolté grâce au parrainage, c’est plus que prévu. De quoi donner du baume au cœur à Julie Morelle, et la motiver pour une 3e édition en 2017 ! «C’est un peu tôt pour le dire ! C’est super de le faire, mais il faut voir comment le corps amorti le choc. Je ne vais pas en rajeunissant !», sourit Julie Morelle. «Je le referai avec joie, mais idéalement, il faut se préparer, et c’est donc toujours en fonction de mon emploi du temps.»

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