CAP48 : la solidarité ne compte pas les kilomètres !

CAP48 : la solidarité ne compte pas les kilomètres !
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Une centaine de personnes a pris le départ à Mozet pour tenter de récolter 100.000€ au profit de «Cap pour le sport». Les personnalités de la RTBF mouillent le maillot. Reportage.

Ils étaient plutôt chanceux, cette année, les sportifs amateurs qui s’étaient inscrits pour les 100 km de CAP48. Le temps est beau, il fait doux et si quelques gouttes ne sont pas à exclure, cette nuit ou demain matin, la marche se fera plutôt dans de bonnes conditions. L’an dernier, le froid et la pluie avaient joué les trouble-fête…

Une centaine de personnes a pris le départ, dont une quarantaine de la RTBF (au moins 5 personnes par radio et une équipe de RTBF info), personnalités des antennes ou non. Walid fait partie de l’équipe de La 1ère. «Je participe pour les autres !», explique l’animateur presque sérieux. «C’est important de se rappeler que nous, nous sommes valides, mais il y a des hommes, des femmes et des enfants qui n’ont pas cette chance. Et pour leur permettre d’obtenir du matériel à disposition parce que ce type d’équipement leur coûte de plus en plus cher.»

Pierre Bertinchamps

Pour bien démarrer, La Défense – qui soutient énergiquement CAP48 cette année – a organisé un crowdfunding et a récolté un chèque de départ de 15.000€. L’objectif, demain soir, est d’être parrainé à hauteur 100.000€. «C’est un peu de notre faute si la barre est si haute», sourit François Heureux. «L’an dernier, nous avions obtenu un montant record de 95.000€. On doit obligatoirement faire mieux !» Pour augmenter le degré de difficulté de la marche, la cécité, la surdité et la mobilité réduite seront trois expériences vécues par les participants. De quoi vraiment se mettre dans les conditions de ce que vivent au quotidien certaines personnes atteintes d’un handicap…

Pierre Bertinchamps

La marche est partie du château de Mozet (entité de Gesves, près de Namur). Le peloton s’est dirigé vers Andenne, Huy, Modave, Marchon, Neupré, Tilff et Liège, à Médiarives où les marcheurs seront sur le plateau de la soirée de clôture, sur La Une, vers 21h.

Il y a une pause de 20 à 30 minutes tous les 10 kilomètres pour se ravitailler, se changer pour ceux qui le souhaitent et bénéficier de massage pour repartir du bon pied. D’ailleurs François Heureux a son petit truc pour éviter les cloches: il se crème les pieds à chaque halte. «Ce n’est pas confortable, mais efficace !». Des étudiants en kinésithérapie sont là pour chouchouter les participants, mais aussi des podologues et une équipe de la Croix-Rouge. Trois bons repas chauds seront servis durant les 30 heures du parcours.

Pour bien démarrer, La Défense – qui soutient énergiquement CAP48 cette année – a organisé un crowdfunding et a récolté un chèque de départ de 15.000€. L’objectif, demain soir, est d’être parrainé à hauteur 100.000€. «C’est un peu de notre faute si la barre est si haute», sourit François Heureux. «L’an dernier, nous avions obtenu un montant record de 95.000€. On doit obligatoirement faire mieux !» Pour augmenter le degré de difficulté de la marche, la cécité, la surdité et la mobilité réduite seront trois expériences vécues par les participants. De quoi vraiment se mettre dans les conditions de ce que vivent au quotidien certaines personnes atteintes d’un handicap…

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Fidèle parmi les fidèles, François Heureux est aussi un homme heureux (on l’avoue, elle était facile !) parce qu’avec Eric Boever, il a réussi à rameuter les troupes. «Ce n’est pas facile, il faut l’avouer, d’autant plus qu’on sacrifie un week-end familial qui est précieux.», confesse le capitaine des équipes radio. «Et puis il y a l’épreuve en soi. 100 kilomètres, ça effraie par sa dureté et sa difficulté.» Selon le présentateur de «Jour Première», c’est à partir de 60 kilomètres que l’épreuve devient plus difficile. «Après, dès 90 kilomètres, on sait qu’on arrive au bout et on est de nouveau motivé».

Le départ est dans quelques minutes, et le journaliste n’est pas stressé du tout ! «Je me sens très bien. Il fait beau, par rapport à l’an dernier qui restera de sinistre mémoire… C’est toujours l’excitation de prendre part à quelque chose qui va être dur – et on le sait – mais c’est une aventure où la solidarité n’est pas un vain mot. À un moment où un autre, on a de mauvaises passes, si les autres ne sont pas là, on ne va pas au bout», conclut-il.

La marche est partie du château de Mozet (entité de Gesves, près de Namur). Le peloton s’est dirigé vers Andenne, Huy, Modave, Marchon, Neupré, Tilff et Liège, à Médiarives où les marcheurs seront sur le plateau de la soirée de clôture, sur La Une, vers 21h.

Il y a une pause de 20 à 30 minutes tous les 10 kilomètres pour se ravitailler, se changer pour ceux qui le souhaitent et bénéficier de massage pour repartir du bon pied. D’ailleurs François Heureux a son petit truc pour éviter les cloches: il se crème les pieds à chaque halte. «Ce n’est pas confortable, mais efficace !». Des étudiants en kinésithérapie sont là pour chouchouter les participants, mais aussi des podologues et une équipe de la Croix-Rouge. Trois bons repas chauds seront servis durant les 30 heures du parcours.

Pour bien démarrer, La Défense – qui soutient énergiquement CAP48 cette année – a organisé un crowdfunding et a récolté un chèque de départ de 15.000€. L’objectif, demain soir, est d’être parrainé à hauteur 100.000€. «C’est un peu de notre faute si la barre est si haute», sourit François Heureux. «L’an dernier, nous avions obtenu un montant record de 95.000€. On doit obligatoirement faire mieux !» Pour augmenter le degré de difficulté de la marche, la cécité, la surdité et la mobilité réduite seront trois expériences vécues par les participants. De quoi vraiment se mettre dans les conditions de ce que vivent au quotidien certaines personnes atteintes d’un handicap…

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Cette année, Musiq’3 met aussi le paquet. C’est Brigitte Mahaux (de la matinale du week-end) qui a motivé les troupes pour rassembler la plus grande équipe des radios de la RTBF. «C’est ma troisième édition», détaille Brigitte Mahaux. «J’ai commencé par 20 kilomètres, puis je suis passé à 50, et là je m’engage pour les 100 km. Il fallait progresser, et aller toujours plus loin !» Une motivation toute particulière. «C’est une superbe cause, et j’ai vécu avec des jeunes touchés par le handicap. Ils ont une capacité de dépassement tout à fait remarquable, et j’ai envie aussi de me dépasser pour la solidarité.»

Fidèle parmi les fidèles, François Heureux est aussi un homme heureux (on l’avoue, elle était facile !) parce qu’avec Eric Boever, il a réussi à rameuter les troupes. «Ce n’est pas facile, il faut l’avouer, d’autant plus qu’on sacrifie un week-end familial qui est précieux.», confesse le capitaine des équipes radio. «Et puis il y a l’épreuve en soi. 100 kilomètres, ça effraie par sa dureté et sa difficulté.» Selon le présentateur de «Jour Première», c’est à partir de 60 kilomètres que l’épreuve devient plus difficile. «Après, dès 90 kilomètres, on sait qu’on arrive au bout et on est de nouveau motivé».

Le départ est dans quelques minutes, et le journaliste n’est pas stressé du tout ! «Je me sens très bien. Il fait beau, par rapport à l’an dernier qui restera de sinistre mémoire… C’est toujours l’excitation de prendre part à quelque chose qui va être dur – et on le sait – mais c’est une aventure où la solidarité n’est pas un vain mot. À un moment où un autre, on a de mauvaises passes, si les autres ne sont pas là, on ne va pas au bout», conclut-il.

La marche est partie du château de Mozet (entité de Gesves, près de Namur). Le peloton s’est dirigé vers Andenne, Huy, Modave, Marchon, Neupré, Tilff et Liège, à Médiarives où les marcheurs seront sur le plateau de la soirée de clôture, sur La Une, vers 21h.

Il y a une pause de 20 à 30 minutes tous les 10 kilomètres pour se ravitailler, se changer pour ceux qui le souhaitent et bénéficier de massage pour repartir du bon pied. D’ailleurs François Heureux a son petit truc pour éviter les cloches: il se crème les pieds à chaque halte. «Ce n’est pas confortable, mais efficace !». Des étudiants en kinésithérapie sont là pour chouchouter les participants, mais aussi des podologues et une équipe de la Croix-Rouge. Trois bons repas chauds seront servis durant les 30 heures du parcours.

Pour bien démarrer, La Défense – qui soutient énergiquement CAP48 cette année – a organisé un crowdfunding et a récolté un chèque de départ de 15.000€. L’objectif, demain soir, est d’être parrainé à hauteur 100.000€. «C’est un peu de notre faute si la barre est si haute», sourit François Heureux. «L’an dernier, nous avions obtenu un montant record de 95.000€. On doit obligatoirement faire mieux !» Pour augmenter le degré de difficulté de la marche, la cécité, la surdité et la mobilité réduite seront trois expériences vécues par les participants. De quoi vraiment se mettre dans les conditions de ce que vivent au quotidien certaines personnes atteintes d’un handicap…

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C’est sa deuxième participation. «C’est une vraie aventure humaine où on se rend compte des limites du corps. À un moment donné, l’esprit prend le relais et c’est le mental qui nous fait tenir.» Walid parcourra les 100 kilomètres. «Honnêtement, ça fait mal au corps, et il y a même des parties douloureuses qu’on ne soupçonnait pas qu’elles existaient», sourit-il. Niveau entraînement, Walid a une tactique perso : «Je m’entraîne tous les jours ! Je cours tellement dans les couloirs de la RTBF !» Plus sérieusement, il reconnait faire de temps en temps quelques kilomètres de marche. La rentrée de Walid est sous le signe de la solidarité puisqu’il sera également très présent sur «Viva For Life», en décembre, à Nivelles.

Cette année, Musiq’3 met aussi le paquet. C’est Brigitte Mahaux (de la matinale du week-end) qui a motivé les troupes pour rassembler la plus grande équipe des radios de la RTBF. «C’est ma troisième édition», détaille Brigitte Mahaux. «J’ai commencé par 20 kilomètres, puis je suis passé à 50, et là je m’engage pour les 100 km. Il fallait progresser, et aller toujours plus loin !» Une motivation toute particulière. «C’est une superbe cause, et j’ai vécu avec des jeunes touchés par le handicap. Ils ont une capacité de dépassement tout à fait remarquable, et j’ai envie aussi de me dépasser pour la solidarité.»

Fidèle parmi les fidèles, François Heureux est aussi un homme heureux (on l’avoue, elle était facile !) parce qu’avec Eric Boever, il a réussi à rameuter les troupes. «Ce n’est pas facile, il faut l’avouer, d’autant plus qu’on sacrifie un week-end familial qui est précieux.», confesse le capitaine des équipes radio. «Et puis il y a l’épreuve en soi. 100 kilomètres, ça effraie par sa dureté et sa difficulté.» Selon le présentateur de «Jour Première», c’est à partir de 60 kilomètres que l’épreuve devient plus difficile. «Après, dès 90 kilomètres, on sait qu’on arrive au bout et on est de nouveau motivé».

Le départ est dans quelques minutes, et le journaliste n’est pas stressé du tout ! «Je me sens très bien. Il fait beau, par rapport à l’an dernier qui restera de sinistre mémoire… C’est toujours l’excitation de prendre part à quelque chose qui va être dur – et on le sait – mais c’est une aventure où la solidarité n’est pas un vain mot. À un moment où un autre, on a de mauvaises passes, si les autres ne sont pas là, on ne va pas au bout», conclut-il.

La marche est partie du château de Mozet (entité de Gesves, près de Namur). Le peloton s’est dirigé vers Andenne, Huy, Modave, Marchon, Neupré, Tilff et Liège, à Médiarives où les marcheurs seront sur le plateau de la soirée de clôture, sur La Une, vers 21h.

Il y a une pause de 20 à 30 minutes tous les 10 kilomètres pour se ravitailler, se changer pour ceux qui le souhaitent et bénéficier de massage pour repartir du bon pied. D’ailleurs François Heureux a son petit truc pour éviter les cloches: il se crème les pieds à chaque halte. «Ce n’est pas confortable, mais efficace !». Des étudiants en kinésithérapie sont là pour chouchouter les participants, mais aussi des podologues et une équipe de la Croix-Rouge. Trois bons repas chauds seront servis durant les 30 heures du parcours.

Pour bien démarrer, La Défense – qui soutient énergiquement CAP48 cette année – a organisé un crowdfunding et a récolté un chèque de départ de 15.000€. L’objectif, demain soir, est d’être parrainé à hauteur 100.000€. «C’est un peu de notre faute si la barre est si haute», sourit François Heureux. «L’an dernier, nous avions obtenu un montant record de 95.000€. On doit obligatoirement faire mieux !» Pour augmenter le degré de difficulté de la marche, la cécité, la surdité et la mobilité réduite seront trois expériences vécues par les participants. De quoi vraiment se mettre dans les conditions de ce que vivent au quotidien certaines personnes atteintes d’un handicap…

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