[Cap48] Julie Morelle : «Venez nous encourager ce week-end sur les routes de Wallonie !» (interview)

[Cap48] Julie Morelle : «Venez nous encourager ce week-end sur les routes de Wallonie !» (interview)
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Julie Morelle est l’instigatrice d’une marche parrainée de 100 km entre Namur et Liège ce week-end, au profit de Cap48. Un gros défi aussi pour la présentatrice des JT du week-end de la RTBF.

Une vingtaine de personnes de la RTBF vont faire équipe pour relier Namur à la Médiacité (à Liège), de samedi à dimanche. Elles seront soutenues par le personnel des 5 radios de la RTBF qui les accompagneront chacune pendant 20 kilomètres.

L’argent récolté permettra le financement d’une école pour enfants autistes à Louvain-la-Neuve

D’où vous est venue l’idée de cette marche des 100 kilomètres ?

J’avais envie de m’impliquer un peu plus cette année dans l’opération. À chaque édition, il y a cette tradition du défi sportif. Comme j’aime marcher, pourquoi ne pas proposer une marche. Sur le principe, je trouve que marcher c’est fédérateur et ça peut mobiliser pas mal de monde. 25 ou 30 kilomètres, ce n’est pas suffisamment marquant, alors que 100 kilomètres, c’est un chiffre important. Je me suis un peu renseignée sur l’organisation de ce type d’exercice, et je l’ai proposé à Cap 48…

Pourquoi marcher de Namur à Liège, alors que la distance entre Reyers et Médiarives fait aussi 100 kilomètres, et que les lieux sont emblématiques pour la RTBF ?

Franchement, c’était super simple. J’en ai parlé un jour, et tous ceux qui sont un peu sportifs et qui aiment marcher m’ont tout de suite suivie. C’est là qu’on voit aussi que Cap48 mobilise pas mal au sein de la RTBF. Les gens ont envie de s’investir et c’est aussi une bonne expérience de groupe. Il y aura des personnes des différentes rédactions (VivaCité, La Prem1ère…), du JT, d’«On n’est pas des pigeons !», des personnes de la direction aussi, comme le rédacteur en chef du JT, Christian Dauriac, mais aussi Bruno Deblander (porte-parole de la RTBF), et l’administrateur général Jean-Paul Philippot. Cap 48 s’est chargée de demander aux cinq radios de nous soutenir. Nous serons une équipe de 22 personnes qui avons comme objectif de marcher les 100 kilomètres. Les radios se relayeront pour parcourir 20 kilomètres chacune. (Musiq’3 ouvrira le relais, suivie de Classic 21, NDLR)

Jean-Paul Philippot vous a promis de faire les 100 kilomètres ?

En général, il aime bien participer aux défis sportifs de Cap48. Il avait fait Liège-Bastogne-Liège en vélo (2012) ou le défi kayak avec les «Pigeons !» (2011). Quand j’en ai parlé à Jean-Paul Philippot, il y a quelques mois, il était tout de suite emballé. Je ne suis pas sûre qu’il ait eu beaucoup de temps de s’entraîner avec son emploi du temps chargé…

Et vous, comment vous entraînez-vous ?

Nous avons tous, dans l’équipe, des emplois du temps chargés et pour une longue distance, l’idéal est de se préparer en parcourant 30 ou 50 kilomètres, et ça nous prend des heures ! C’est là qu’on a un petit peu pêché. J’ai peur qu’on manque un peu d’entraînement. On va devoir compter sur l’esprit de groupe et sur le mental.

Et votre préparation ?

Cette semaine, j’ai été dormir un peu plus tôt. Je me suis bien nourrie et j’ai bu au moins 2 litres d’eau par jour pour être bien hydratée. D’ici à samedi, je vais manger pas mal de féculents, comme on le conseille à chaque épreuve d’endurance. Sur le parcours, on va pouvoir compter sur des étudiants kinés et podologues de l’ULg qui nous aideront bénévolement. Nous aurons sans doute des cloques à faire soigner…

Vous êtes sportive ?

Je ne suis pas en trop mauvaise condition physique. J’ai toujours aimé marcher, et j’ai fait pas mal de randonnées. Mais ça s’arrête là. Ce serait abusé de dire que je suis une grande sportive. (Rires)

La marche soutient un projet sur l’autisme. C’est une cause qui vous touche personnellement ?

Très honnêtement, ce n’est pas moi qui ai choisi ce que nous soutenons. L’école intégrée fait partie de la thématique de Cap48. Pour plus de visibilité, le comité a attribué les projets aux différents défis menés pendant l’opération. Je n’ai pas fait de demande particulière à ce niveau-là.

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Que peut-on vous souhaitez pour cette marche ?

De l’énergie (Rires) ! Nous avons un peu la pression, maintenant. Je serais très déçue de ne pas y arriver. Souhaitez-moi du courage et surtout que l’on s’amuse ! Le but n’est pas qu’on se fasse trop mal, même si on sait qu’on va souffrir un petit peu. Je suis déjà ravie de voir que les dons s’accumulent. C’est très chouette !

Pour parrainer en ligne la marche des 100 km de Cap 48 : cliquez ici ! 

Entretien : Pierre Bertinchamps

Tout à fait. Mais si nous faisions de Reyers à Liège, en ligne droite, on passerait essentiellement par la Flandre. Et là, Cap48 est beaucoup moins connue, et ce n’est pas le public de l’opération… Passons plutôt par des régions où nous aurons le soutien des francophones, où l’on pourra faire parler de nous. Et nous voulions aussi un parcours agréable qui emprunte des morceaux du RAVeL, histoire de ne pas devoir baliser trop de petits chemins, car nos moyens sont limités pour l’organisation. C’était plus une question pratique.

Le but est d’être encouragé par la population qui va vous voir passer dans la rue…

Oui, c’est aussi ça. Nous voulons être visibles sur tout le parcours pour qu’on ait du public, même si une bonne partie de la marche se fera de nuit. On part samedi à 13 heures (en direct dans le JT, NDLR), pour arriver en début d’après-midi dimanche… Les habitants pourront venir nous soutenir pendant les ravitaillements.

Comment se déroule ce type de marche ?

Nous faisons d’une traite les 100 kilomètres, et nous marcherons à +/- 5 km/h, ce qui est une bonne moyenne dans une marche. Il y aura des pauses de 10 minutes tous les 20 kilomètres, et des arrêts pour le souper et le déjeuner, mais ce ne sera pas une heure… Il ne faut pas que ça dure trop longtemps, parce que le temps sera notre ennemi. Si la marche s’étire trop, tout le monde va être «out».

Vous avez pu convaincre vos collègues facilement ?

Franchement, c’était super simple. J’en ai parlé un jour, et tous ceux qui sont un peu sportifs et qui aiment marcher m’ont tout de suite suivie. C’est là qu’on voit aussi que Cap48 mobilise pas mal au sein de la RTBF. Les gens ont envie de s’investir et c’est aussi une bonne expérience de groupe. Il y aura des personnes des différentes rédactions (VivaCité, La Prem1ère…), du JT, d’«On n’est pas des pigeons !», des personnes de la direction aussi, comme le rédacteur en chef du JT, Christian Dauriac, mais aussi Bruno Deblander (porte-parole de la RTBF), et l’administrateur général Jean-Paul Philippot. Cap 48 s’est chargée de demander aux cinq radios de nous soutenir. Nous serons une équipe de 22 personnes qui avons comme objectif de marcher les 100 kilomètres. Les radios se relayeront pour parcourir 20 kilomètres chacune. (Musiq’3 ouvrira le relais, suivie de Classic 21, NDLR)

Jean-Paul Philippot vous a promis de faire les 100 kilomètres ?

En général, il aime bien participer aux défis sportifs de Cap48. Il avait fait Liège-Bastogne-Liège en vélo (2012) ou le défi kayak avec les «Pigeons !» (2011). Quand j’en ai parlé à Jean-Paul Philippot, il y a quelques mois, il était tout de suite emballé. Je ne suis pas sûre qu’il ait eu beaucoup de temps de s’entraîner avec son emploi du temps chargé…

Et vous, comment vous entraînez-vous ?

Nous avons tous, dans l’équipe, des emplois du temps chargés et pour une longue distance, l’idéal est de se préparer en parcourant 30 ou 50 kilomètres, et ça nous prend des heures ! C’est là qu’on a un petit peu pêché. J’ai peur qu’on manque un peu d’entraînement. On va devoir compter sur l’esprit de groupe et sur le mental.

Et votre préparation ?

Cette semaine, j’ai été dormir un peu plus tôt. Je me suis bien nourrie et j’ai bu au moins 2 litres d’eau par jour pour être bien hydratée. D’ici à samedi, je vais manger pas mal de féculents, comme on le conseille à chaque épreuve d’endurance. Sur le parcours, on va pouvoir compter sur des étudiants kinés et podologues de l’ULg qui nous aideront bénévolement. Nous aurons sans doute des cloques à faire soigner…

Vous êtes sportive ?

Je ne suis pas en trop mauvaise condition physique. J’ai toujours aimé marcher, et j’ai fait pas mal de randonnées. Mais ça s’arrête là. Ce serait abusé de dire que je suis une grande sportive. (Rires)

La marche soutient un projet sur l’autisme. C’est une cause qui vous touche personnellement ?

Très honnêtement, ce n’est pas moi qui ai choisi ce que nous soutenons. L’école intégrée fait partie de la thématique de Cap48. Pour plus de visibilité, le comité a attribué les projets aux différents défis menés pendant l’opération. Je n’ai pas fait de demande particulière à ce niveau-là.

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Que peut-on vous souhaitez pour cette marche ?

De l’énergie (Rires) ! Nous avons un peu la pression, maintenant. Je serais très déçue de ne pas y arriver. Souhaitez-moi du courage et surtout que l’on s’amuse ! Le but n’est pas qu’on se fasse trop mal, même si on sait qu’on va souffrir un petit peu. Je suis déjà ravie de voir que les dons s’accumulent. C’est très chouette !

Pour parrainer en ligne la marche des 100 km de Cap 48 : cliquez ici ! 

Entretien : Pierre Bertinchamps

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