Dans «La Fulgurée», mardi à 21h10 sur France 3, la comédienne incarne une jeune veuve frappée par la foudre.
Deux ans après avoir miraculeusement survécu à la foudre, un petit groupe de rescapés est pourchassé par un mystérieux tueur. Parmi eux, Lucie (Camille Claris, 32 ans), qui pleure toujours la disparition de son époux que la foudre n’a pas épargné.
Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce personnage ?
Le jour de son mariage, Lucie et ses amis sont frappés par la foudre, qui tue son mari et la rend hypermnésique. Sa mémoire est devenue infaillible. Elle retient le moindre détail, dont le décès de son époux qui défile sans cesse dans son cerveau. Pour moi, c’était une belle métaphore de l’impossibilité de faire le deuil d’une personne qu’on a aimée.
Ce thriller se déroule en pleine nature. Quel est le point fort de ce Cluedo écolo ?
J’ai lu le scénario d’une traite tellement l’intrigue était bien ficelée. Pour remonter jusqu’au meurtrier, le suspense est si bien agencé qu’il brouille les pistes et fait peser les soupçons sur chaque membre du groupe.
Quelle était l’ambiance sur le tournage ?
C’était fort parce que nous tournions à huis clos à Mont-Dore, en Auvergne. C’était l’automne, tout était fermé, le temps était froid et pluvieux. Cet environnement aride nous a encouragés à nous lier d’amitié. C’était beau parce que nous avons pu construire un fil conducteur à partir du lien émotionnel provoqué par la tragédie du foudroiement.
La nature est-elle indispensable à votre vie ?
Elle est essentielle. J’aime la nature, je lis beaucoup sur le sujet et j’essaie d’y vivre le plus souvent possible. Hélas, comme je réside à Paris, il m’arrive souvent d’être en manque de verdure. Tourner en pleine nature a été une source d’inspiration très forte.
Comme l’évoque Lucie, pourriez-vous vivre au milieu des bois ?
Oui, j’avoue avoir souvent ce petit fantasme. J’ignore si je saurais me débrouiller au milieu de cet environnement un peu rude, mais j’adorerais pouvoir le vivre.
Craignez-vous les phénomènes naturels comme la foudre ?
J’aime beaucoup les orages et j’adore les regarder. Ce sont plutôt les dérèglements climatiques qui m’angoissent.
Quel genre de personnage fait rêver la jeune comédienne que vous êtes ?
J’aime les personnages qui évoluent tout au long de l’histoire. Vivre de grandes révolutions à travers des émotions multiples est un défi passionnant à relever. Pour y arriver, il faut travailler chaque trait de caractère ainsi que la façon de parler, de regarder, de ressentir du personnage. Cette recherche est captivante.
