«Café Society» : un Woody Allen glamour en diable
Le 47e long métrage du célèbre réalisateur ne manque ni de charme ni d’énergie. À voir ce jeudi soir, à 21h05 sur La Trois.
«La vie est une comédie écrite par un auteur sadique», fait dire Woody Allen à l’un des acteurs de ce film choral et nostalgique. L’expression «Café Society» désigne le milieu des mondains, artistes et personnalités qui fréquentaient les clubs à la mode et les restos branchés de New York, Paris ou Londres au lendemain de la Première Guerre mondiale. C’est l’ancêtre de la jetset actuelle et de ses «beautiful people».
Le cinéaste new-yorkais nous narre les tribulations du jeune Bobby Dorfman (Jesse Eisenberg) entre le Bronx de son frère gangster (Corey Stoll), et le riche Beverly Hills de son oncle, puissant agent de stars (Steve Carell). Embauché comme coursier et chaperonné par l’assistante de son oncle (Kristen Stewart) dont il tombe amoureux, il évolue dans le monde fort superficiel à son goût d’Hollywood.
«J’ai un public de déprimés fidèles», souriait Woody Allen lors de la sortie du film, en 2016. Bruce Willis avait été son premier choix pour incarner l’oncle. Mais après quelques jours de tournage, le cinéaste l’a renvoyé à la maison. Son caractère difficile lui avait tapé sur les nerfs. Et il ne connaissait pas ses répliques !
Article paru dans Télépro du 12/11/2020
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